Examens médicaux
Sophie est une jeune et jolie infirmière diplômée exerçant dans un grand hôpital privé parisien. Sophie vient de fêter ses 35 ans. Des rencontres masculines elle en a faites d’assez nombreuses. Dans sa corporation il est assez facile de nouer des relations sérieuses ou d’un soir selon affinités. Toutefois Sophie murit depuis son adolescence une attirance pour la domination. La plupart des hommes avec lesquels elle a eu des relations se révèlent plutôt être aux antipodes du mâle soumis qu’elle espère un jour rencontrer. D’où un certain mal être s’installant à chaque fois dans la relation. En effet, son but est de construire une relation établie autour d’un véritable échange de besoins. Elle dominante, lui soumis. La démarche n’est pas simple et aborder le sujet avec ses relations féminines et encore moins entre femmes avec ses collègues à l’Hôpital est impossible. Elle en a souvent parlé pendant la pause mais présentant seulement cela sur un ton humoristique bien à elle afin de tester son public. Rien n’y fait.
Rencontre
Non loin de son lieu de travail, Sophie connait une librairie spécialisée en littérature érotique de bon goût. L’établissement se trouve être le plus souvent fréquenté par des hommes au profil bourgeois bons pères de famille et aussi quelques couples libertins. La boutique s’interdit à être classée sexe shop. Plusieurs fois par mois elle s’y rend afin de s’y procurer quelques romans de gare dont elle se délecte le soir une fois rentrée chez elle. Sophie occupe un pavillon de très proche banlieue appartenant à sa mère vivant en province. Elle s’y procure aussi assez souvent des ouvrages plus « techniques » portant sur l’expérience des femmes dominantes et aussi des ouvrages écrits par d’anciennes dominatrices professionnelles.
Il ne sait pas sur qui il est tombé
Un mardi soir au sortir de la fameuse boutique, Sophie est abordée par un homme d’une cinquantaine d’années au physique agréable et très soigné. Ce dernier avec insistance lui propose de marcher en sa compagnie jusqu’au Metro. De manière claire et sans ambages il lui explique avoir vu le type de romans qu’elle achetait et il serait heureux d’en parler.
Tout d’abord très surprise, Sophie accepta finalement d’aller boire un verre pour en discuter. Elle souhaite en savoir plus, Sophie est de nature curieuse et elle ne risque pas grand-chose à 18h00 dans ce quartier central très fréquenté. L’homme possède une grande qualité d’élocution, une grande classe vestimentaire et n’hésite pas après s’être présenté à entrer dans le vif du sujet.
«J’ai 50 ans, libre, divorcé depuis cinq ans et très occupé au plan professionnel. Je voyage beaucoup pour mes affaires. Comme vous sans doute je fréquente cette librairie pour de bonnes raisons. Soyons direct : Je suis un homme en recherche d’une relation de qualité avec une femme dominante et à voir le type de romans que vous achetez je pense ne pas me tromper. Vous êtes jolie et ne manquez pas de classe».
Sophie tombe immédiatement en admiration pour pareille franchise. Elle lui explique qu’elle transporte ce besoin de domination depuis son adolescence mais qu’elle en ignore les racines profondes. Pour autant elle précise ne pas rechercher une union. Sophie expose les éléments liés à sa vie et la difficulté qu’elle rencontre à parler de ce sujet avec son entourage. De son côté son interlocuteur lui explique être dans une situation analogue. Il y a bien longtemps qu’il a renoncé à expliquer ce besoin, la dernière fois c’était à son épouse, celle qui n’a jamais compris. De plus évoquer cela dans les milieux d’affaires serait chose inconcevable. La discussion dure depuis presque une heure lorsque l’homme demande à Sophie quelle est sa conception des choses en matière de domination. Les deux acteurs s’inscrivant dans une grande transparence, Sophie lui explique qu’elle se veut être une femme sévère, dure, méthodique et technique très attirée par la domination médicale et le dressage tant physique que psychologique. Sophie ajoute qu’à ce stade qu’il lui faut rentrer car débutant sa journée très tôt le lendemain. Ils échangent leurs numéros de portable se promettant très vite une autre rencontre.
La seconde rencontre a pour cadre un grand restaurant parisien. Les choses avancent bien. Les semaines passent et presque chaque soir ce sont de longues conversations téléphoniques sur le sujet. Sophie expose avant toute chose qu’elle souhaiterait pouvoir équiper correctement une pièce de sa maison et la transformer en cabinet médical, cela afin que leurs rencontres futures correspondent à ses attentes. «Sophie vous avez carte blanche, je vous laisse acheter tout ce qui vous semble utile. Il vous suffit de faire l’avance et vous me transmettez aussitôt les factures accompagnées de votre RIB».
A SUIVRE