Préambule
Le mot « dressage » plutôt réservé aux animaux semble totalement inconvenant lorsqu’il y a lieu de définir la difficile mission d’une femme dominante exerçant son autorité sur un sujet soumis volontaire.
Entrer en appartenance en qualité de soumis esclave n’a rien de comparable avec une séance orchestrée chez une spécialiste grassement payée. La femme dominante doit se muer dans le calme et avec savoir faire en vraie rééducatrice avec une feuille de route bien définie. Ainsi une dominante devient une véritable technicienne, d’où l’appellation rééducatrice.
Les objectifs
Avant de débuter le conditionnement total du sujet, elle doit en tout premier lieu savoir fixer des objectifs précis sur le temps qu’elle va devoir consacrer au perfectionnement du soumis avec définition des différentes étapes à franchir dans la progression de l’obéissance et de la souplesse. Cela sans aucune communication de ses plans stratégiques vers le soumis.
A ce titre elle le placera non seulement sous son contrôle permanent et son autorité inflexible mais va l’inscrire aussi dans un véritable cycle évolutif dont elle seule connait les particularités. On parlera souvent de placer le soumis au bon rythme. Donc, pour cette mise au rythme et fonction de l’individu concerné, la dominante devra mesurer assez vite après la prise de pouvoir la durée nécessaire moyenne pour obtenir une véritable transformation comportementale du sujet.
En parallèle de l’incontournable objectif obéissance on trouve l’objectif souplesse mentale. En effet le travail de rééducation doit permettre d’obtenir dans les délais fixés un soumis totalement souple, manipulable, totalement plat, sans aucune réaction négative face à un ordre ou décision de la dominante, totalement aux ordres et aux pieds sur simple claquement de doigts. Jamais aucune mimique laissant apparaitre un doute ou une idée négative. Un soumis s’interdisant de s’interroger sur un ordre ou une disposition décidée par la femme dominante que cela lui plaise ou non, il doit marcher droit, au pas et la boucler.
Les premières mesures
La première mesure prise semble être d’enregistrer des notations hebdomadaires très strictes sur les points suivants : attitude, qualité générale de la soumission, obéissance, rapidité d’exécution suite à un ordre, acceptation des mesures disciplinaires, acceptation des règles en place sans aucune hésitation et encore moins sans aucune remarque et enfin platitude.
Lorsque les cases sont remplies, c’est l’étape numéro un c’est à dire l’abandon. Le soumis s’abandonne totalement à sa Maîtresse et se laisse totalement porter et manipuler. Cela peut réclamer selon les individus plusieurs semaines intensives d’observation, de remarques, de sanctions. Parfois plusieurs mois pour certains sujets récalcitrants.
La seconde mesure sera de consacrer au moins chaque semaine une séance basée sur un interrogatoire long , très contraignant et très précis au sujet des erreurs remarquées sur la période en expliquant le pourquoi de la sanction qui va être appliquée et sa nécessité afin de placer le soumis en immersion totale dans sa rééducation et le transformer en propre acteur de cette rééducation. L’interrogatoire doit s’étaler sur une journée complète. Cette mesure va lui permettre de mieux comprendre pourquoi il est puni et va lui permettre de s’auto corriger ensuite. La séance se déroulera en plaçant le soumis dans une position d’obéissance totale face à la dominante. Plus l’interrogatoire est long plus le sujet sera déstabilisé. Au bout de trois ou quatre heures et plus vous verrez s’il craque ou s’il se soumet à vos paroles. En général il finit par admettre que ses fautes sont impardonnables et reconnaitra qu’il a besoin d’un traitement disciplinaire approprié. A ce stade, la dominante avance bien .
Serrage de vis
Il doit démarrer très vite dés le premier jour en appartenance. La sensation de discipline doit lui tomber sur les épaules et l’écraser dés le premier jour.
Lors des interrogatoires évoqués, le soumis doit pouvoir s’exprimer librement sur ses regrets concernant ses fautes et erreurs de la période. Il devra entrer dans une culpabilisation totale et apprendre à mesurer le très grand mécontentement qu’il engendre chez la dominante lorsqu’il fait une faute. Cette déstabilisation entrainera chez lui une crainte permanente de déplaire à sa Maîtresse avec le risque d’être rejeté.
» Je suis extrêmement peinée suite à cette faute que tu as fait pour la deuxième fois et je me demande vraiment si tu me mérites, moi qui fais tout pour élever ton niveau. Peut-être va t’on devoir arrêter là, tu n’es peut-être bon qu’à fréquenter des dominatrices professionnelles pour des séances «
La femme dominante devra dés le tout début jouer carte sur table en expliquant au soumis qu’elle va le rééduquer sur la durée, qu’il va progressivement être modelé pour devenir un soumis parfait, un bon toutou aux pieds. Elle lui annonce que la discipline va aller en augmentant maintenant qu’il est bien installé dans son corps de soumis esclave.
Placer le soumis en immobilisation totale et contraignante pour plusieurs heures avant de continuer l’interrogatoire est une méthode efficace. On choisira un endroit précis et définitif dans le lieu d’habitation, de préférence dans un coin. Un petit tabouret bas y sera en permanence et le soumis devra y être placé entièrement cagoulé et menotté. « Tu vas pouvoir réfléchir pendant 6 heures à tes erreurs et à mon mécontentement à ton sujet puis nous reprendrons ton interrogatoire détaillé pour voir si tu as compris ».
La discipline au foyer doit être maintenant expliquée, calibrée et parfaitement connue du soumis. Les types de fautes possibles seront répertoriées sous forme de classes allant par exemple de 1 à 3. Classe 1 : fautes de base, classe 2 : fautes graves, classe 3 : fautes lourdes.
L’idéal sera d’afficher un document à la vue permanente du soumis dans la cuisine ou mieux dans sa pièce de repos. Lorsque la rééducatrice prévient d’une sanction à venir elle indique par exemple très calmement et en souriant : « Tu gagnes une sanction de classe 2 ! » sans préciser la nature de la punition à venir afin de laisser le soumis dans l’attente.
Il sera à ce titre très important de prévoir un cahier de discipline que le soumis devra compléter immédiatement à chaque remarque ou annonce d’une sanction à venir et en y indiquant la classe de la sanction. Il en prendra vite l’habitude.
Précisons que le refus d’une règle de vie déjà en vigueur ou décidée nouvellement par la dominante est immédiatement égal à une sanction de classe 3.
Le soumis doit maintenant et à ce stade baigner dans la discipline la plus stricte ce qui assurera votre crédibilité.
Discipline et mode de vie
La rééducatrice devra aussi former son soumis à respecter à la lettre automatismes et rituels qu’ils soient en rapport avec la discipline ou bien en rapport ave les règles de vie à demeure.
Au plan des attitudes en dehors du lieu de rééducation et en présence de la dominante, des règles impératives seront mises en place concernant la marche dans la rue, le regard, le comportement en général. En cas de faute un simple geste convenu ou un regard de la dominante annoncera au soumis que la chose sera traitée au retour au plan disciplinaire.
Au plan de la parole, le soumis sera formé à être brefs dans ses demandes, questions et réponses. Pas de discours inutiles.
« Ici tu n’as pas à t’exprimer sur un sujet ou un autre, sauf si je le demande. Tu dois seulement travailler, répondre à ma question et obéir. Ta place tu le sais est sous mes semelles, cela résume tout ».
Devant un tiers, voisins, relations de la dominante, visiteur, le soumis aura une attitude normale mais très effacée. Si la personne entre au domicile, le soumis selon la tenue dans laquelle il se trouve, filera se changer discrètement avant d’apparaître. S’il est questionné il fera des réponses courtes sans engager le dialogue avec ce tiers.
Progressivement le soumis sera coupé du monde extérieur afin que son mental soit uniquement axé sur la femme dominante. Ses contacts seront dés le premier jours connus de la dominante et ses moyens de communication seront confisqués et mis sous clefs.
Le soumis pourra bénéficier d’une heure par semaine pour consulter sa banque, des messages urgents, des informations administratives importantes, des nouvelles familiales et cela sous contrôle. Tout devant être bouclé en une heure au maximum.
Le soumis devra également envisager dans un délais à définir une procuration totale sur ses comptes au profit de sa Maîtresse ainsi que la signature effective d’un contrat de vie en gynarchie totale.
Progressivement au bout de quelques mois et toujours sous contrôle de sa rééducatrice il informera d’anciennes connaissances qu’il souhaite ne plus avoir de contacts et cela sans fournir de motif.
Pour les besoins familiaux il obtiendra des autorisations de sortie prévues longtemps à l’avance et pouvant être supprimées pour motif disciplinaire même au dernier moment.
Si la femme dominante reçoit une amie informée de la situation, elle exigera de son soumis un comportement exemplaire et une obéissance parfaite face à l’invitée.
Au plan sexuel
Aucun rapport sexuel avec la femme dominante ne doit exister.
Au plan sexuel, établir et entretenir sa frustration sera le grand objectif de la dominante. Placé sous cage avec un modèle imposé par la dominante, les durées d’abstinence sont indiquées où non au moment de l’enfermement en prévenant le soumis qu’il est en rééducation et qu’une masturbation ne pourra donc être autorisée qu’au bout d’une durée qu’elle seule estimera bonne et donc seulement pour motif d’hygiène.
Le modèle de cage imposée devra en outre répondre à des besoins précis autorisant un nettoyage du pénis sous la douche sans retrait de la cage, cela pour éviter des contraintes de surveillance. La cage choisie par la rééducatrice devra être achetée par le soumis avant son intégration. Le soumis disposera en général de deux types de cage, une normale, l’autre sera la cage de discipline plus courte.
Pour des motifs disciplinaires la date de vidange et purge des glandes du soumis esclave pourra être repoussée de plusieurs semaines jusqu’à ce que la dominante estime le moment venu. L’opération n’intervient alors que lorsque le soumis esclave est à point.
La purge se déroule bien entendu en présence de la dominante de façon classique ou avec utilisation d’un vagin artificiel spécial acheté dans une boutique spécialisée en présence du soumis. A ce titre la dominante sera explicite avec la vendeuse ou le vendeur lui disant ouvertement que c’est pour soulager Monsieur de temps à autre.
Le soumis apprendra très vite que réclamer une vidange est une faute lourde, meilleure solution à adopter s’il souhaite un report de 6 mois en abstinence. Le soumis devra rapidement comprendre que sa vie sexuelle se borne à une purge de sperme ou le cas échéant satisfaire sa Maîtresse avec la bouche si elle le souhaite.
Ne prévenir qu’au tout dernier moment le soumis esclave qu’il va pouvoir se vidanger, la dominante observera ainsi son attitude et son excitation.
Concernant la vie quotidienne la dominante devra imposer très vite des temps à respecter pour : douche, alimentation. Le soumis doit se sentir totalement encadré. Un dépassement valant sanction. Ne jamais manger avant la dominante, service à table puis alimentation à la cuisine ou le cas échéant à la gamelle au sol. Lui interdire systématiquement toute nourriture gastronomique en dehors des restes laissés par la dominante. La dominante imposera ses restes mélangés avec pâtes, céréales où purées qu’il apprendra à confectionner. Le vol de nourriture est une faute lourde aggravée.
Au travail et au foyer
Au niveau des tenues au domicile seule la dominante décidera d’une tenue standard en général toutes fantaisies seront exclues.
Le port du collier est un impératif. Certaines femmes affectionnent de féminiser leur soumis d’autres détestent. Une tenue déstabilisante est tout de même conseillée ainsi que des tenues consacrées à certaines occasions particulières. Pour le travail beaucoup de dominantes imposent le cache sexe, une paire de baskets ou de ballerines afin que le soumis soit à l’aise dans ses mouvements cela lui permettant d’observer les modifications physiques suite à un régime alimentaire imposé pour le faire grossir, maigrir ou améliorer sa masse musculaire avec des compléments alimentaires dans sa nourriture.
Au niveau des travaux domestiques, la dominante impose en général la presque totalité des tâches à son soumis. L’exécution des travaux est contrôlée, mesurée et notée. Le rythme de travail imposé peut varier fonction d’une part des besoins, fonction du souhait de la dominante, et aussi suite à une mesure disciplinaire.
» Cette semaine et tenant compte de ton comportement général on va augmenter la charge et le rythme de travail de 50 % pour bien te recentrer psychologiquement sur ta situation d’esclave. Tu vas transpirer crois moi ! «
Dans les premières semaines il sera courant de tester le soumis pour son adresse. Exemple : » Je te regarde tu as 3 minutes chrono pour enfiler impeccablement cette housse sur ma couette ». Le soumis devant recommencer tout à zéro jusqu’à ce que le travail soit parfait. Il en sera par exemple de même pour n’importe quelle corvée.
Pour beaucoup de soumis par exemple la crainte porte souvent sur un contrôle de la qualité du repassage avec notations.
Au sujet des notations : une moyenne mensuelle inférieure à 10/20 équivaut immédiatement à une punition globale.
Une pénalité consiste à faire travailler le soumis en mode » cassé ». Explications : plusieurs corvées sont annoncées pour la journée et à réaliser dans l’ordre. La pénalité très contraignante consiste à faire interrompre une corvée pour passer à une autre et revenir à la première puis passer à la quatrième, le tout à rythme élevé et sous surveillance.
Une rééducatrice se doit de faire sentir sans cesse au soumis son infériorité. Pour exemple un soumis ne doit jamais manger à la table de la dominante. Il y aura lieu d’organiser un lieu précis dans la cuisine, de préférence un petit banc très bas, sans table pour qu’il prenne ses repas. En cas de punition il mange à genoux au sol dans une gamelle pour animaux.
Lui interdire l’accès aux WC et l’obliger à se soulager dans un bac sanitaire qu’il devra ensuite vider.
Tonte disciplinaire chaque quinzaine avec vérification de l’épilation toujours nette.
Les autres rôles de la femme dominante
Beaucoup ont tendance à limiter le rôle de la femme dominante. Sa mission dépasse le cadre de la discipline. Ainsi, une rééducatrice a véritablement en charge la santé et la bonne forme physique de son soumis esclave. Elle devra dés le départ imposer des inspections physiques très régulières. Au delà de l’examen général lors de l’intégration, ces contrôles et visites régulières augmenteront le sentiment d’appartenance chez le soumis.
Elle organisera et imposera également un entrainement physique soutenu sous son autorité.
La femme dominante doit exprimer sa suprématie sur le soumis esclave. Elle va donc très vite le familiariser au port régulier de différents plugs qui seront achetés en sa présence. C’est un passage obligé, puis très vite, le soumis esclave sera sodomisé par sa rééducatrice. L’acte devenant un rituel incontournable de prise de pouvoir total.
D’autres rituels seront mis progressivement en place et à chaque fois la dominante mesurera la souplesse d’acceptation du soumis esclave.
L’aboutissement
Le but ultime de la femme dominante sera l’harmonie de vie avec son sujet. Ce dernier totalement maté, fonctionnant au geste et obéissant à la moindre parole prononcée s’épanouira dans sa position de soumis esclave, position qu’il désirait tant. Après même de longs mois de rééducation le soumis est toujours maintenu dans un esprit de discipline permanent. Les rituels imposés sont devenus choses naturelles, l’abstinence également totalement admise. Dans les travaux domestiques le sujet est devenu expert libérant ainsi la dominante des soucis du quotidien. La dominante exerce sa suprématie sur son soumis deux à trois fois par semaine ce qui est devenu normalité.