Nous avons dernièrement eu la chance de pouvoir dialoguer avec une femme dominante confirmée porteuse d’une longue expérience et à laquelle nous avons pu demander de nous expliquer avec précision le déroulement d’un interrogatoire de discipline tel qu’elle le pratique avec un homme soumis. Ce dernier demeure sous son toit depuis deux années pleines. Cet article pourra satisfaire la curiosité des jeunes débutantes et ainsi les aider à mettre en place ce concept indispensable. Les exemples choisis sont réels et nous ont été adressés par la même personne.
Définition
L’interrogatoire, d’après cette experte doit avoir lieu au minimum deux fois par mois à date planifiée et connue du soumis afin de faire un point précis sur la situation disciplinaire au foyer et ainsi prendre les mesures adéquates pour :
- Restaurer un bon niveau de discipline adapté en rapport avec le comportement général du sujet. Faisant suite au comportement constaté durant la quinzaine écoulée. Le soumis craint en général les changements de régime et c’est pourtant ces variations-là qui sont les plus bénéfiques et les plus efficaces nous explique cette femme dominante.
- Rappeler au sujet que la discipline est permanente et évolutive. Un soumis même totalement dressé verra la discipline être modulée selon ses performances. Un soumis même parfaitement dressé et rééduqué fait des erreurs.
- Reprendre en détail la lecture du cahier journalier de discipline et commenter les erreurs et fautes en prenant les mesures correctives adaptées et en particulier faire varier le niveau de discipline pour le mois suivant ce qu’ils redoutent le plus.
- Familiariser le sujet au concept de la double peine. Evoquer une faute passée qui a déjà fait l’objet d’une sanction entraine le plus souvent en interrogatoire une nouvelle sanction parfois plus forte pour bien marquer le psychisme du soumis.
- L’interrogatoire permet aussi de questionner en détail le sujet sur ses sensations durant son dressage et sa rééducation. Il permet en outre de bien percevoir et analyser son niveau de soumission au travers de ses réponses. En conséquence mesurer le chemin à parcourir avant atteinte de l’objectif final et le maîtriser totalement tant physiquement que mentalement.
Durée estimée
Environ de deux à trois heures pour un bon interrogatoire.
Présentation
Sujet placé en position de discipline ce qui est très important pour sacraliser à chaque fois l’évènement. La dominante se présentera ce jour-là sous des traits sévères particulièrement de mauvaise humeur et visage stricte annonçant qu’elle ne va pas faire de cadeau. L’objectif étant de la terroriser.
A) Sujet idéalement installé face au fauteuil de commandement de sa Maîtresse. Position, entièrement nu, collier et cage, à genoux cuisses écartées mains sur la tête.
B) Sujet entièrement nu, collier et cage, debout en très grand écart, pieds bien à plat, mains sur la tête, tête basse, peut aussi être une variante surtout si le climat de discipline nécessite un interrogatoire prévu avec une copieuse reprise en mains. Position très fatigante qui va le déstabiliser totalement.
La durée est importante afin d’avoir le temps de bien insister sur les points abordés. L’évocation du rappel des erreurs commises durant la quinzaine écoulée doit être très détaillée et l’importance de la faute doit être exposée à puissance élevée pour culpabiliser au maximum le sujet. La Maîtresse prendra des notes et fera preuve de fermeté et d’une sévérité extrême dans ses traits et son attitude.
Exemple numéro 1
« Je vois à la page du mardi 25 juin une faute grave pour laquelle tu as été sévèrement sanctionné et je souhaite revenir très en détail sur les circonstances qui m’ont conduites à te corriger physiquement. Tu t’en souviens ? »
« Oui Maîtresse je m’en souviens »
« Comment as-tu été aussitôt corrigé par ta Maîtresse à cette date ? »
« Une fessée sur les genoux de ma Maîtresse à la brosse à cheveux pour 50 coups, Maîtresse ! »
« Bonne réponse ! C’est bien ! Si tu avais fait une erreur dans la réponse je doublais la punition »
« Tout est inscrit sur ton cahier : J’avais demandé juste avant que tu passes l’aspirateur dans le salon de veiller aussi à nettoyer les plinthes avec la brosse et l’éponge car j’y avais vu de la poussière. Tu n’as pas écouté mes ordres, je t’ai observé au travail et puisque j’ai fait aussitôt un contrôle dans la foulée j’ai vu que tu n’avais pas exécuté mes instructions. En conséquence tu as été immédiatement puni. Qu’as-tu à me dire à ce sujet ? Expliques moi ce manquement »
« J’ai totalement oublié Maîtresse car j’avais une journée très chargée en corvées et ensuite j’ai réalisé en pensant que je pourrai le faire le lendemain. »
« Oui bien entendu. Tu aurais rattrapé ton erreur le lendemain matin alors que je suis encore au lit afin que je ne vois rien, c’est tellement facile de me dissimuler les choses. Quand je donne un ordre immédiat tu sais très bien que ce n’est pas à exécuter le lendemain il me semble. C’est un comportement inadmissible. En plus de la fessée dont tu as bénéficié le 25 après-midi j’ajoute maintenant une semaine en discipline renforcée pour t’apprendre à écouter mes ordres. Elle démarre demain pour 8 jours ainsi la prochaine fois tu écouteras ce que dit ta Maîtresse. Je sais que tu aimes être placé en discipline renforcée, n’est-ce-pas ? Tu en as bien besoin. »
« Oui Maîtresse j’aime ça ! Merci Maîtresse ! »
« Je vais t’en faire baver toute la semaine et c’est pour ton bien, pour bien te formater ! Tu vas transpirer crois moi. Tu es content ? Tu le mérites. Cela t’apprendra à être plus attentif. Seul les sanctions et la discipline permettent à un sujet comme toi d’évoluer. Je vais te faire ramper à mes pieds toute la semaine et je suis certaine que tu ne feras plus ce genre d’erreur. Je ne vais pas te lâcher d’une semelle. C’est d’autant plus grave que tu as dû penser, elle ne verra rien…En quelque sorte me prendre pour une abrutie. Si ce type de comportement avec dissimulation préméditée venait à se reproduire ce sera un et même deux mois de discipline renforcée avec report de ta purge de sperme. Est-ce bien compris ?? »
« Oh oui Maîtresse j’ai bien compris ! je ferai très attention à l’avenir Maîtresse !»
Exemple numéro 2
« Continuons la lecture : Le 27, deux jours plus tard, cachée derrière le mur de la cuisine je t’ai surpris dans le placard à chaussures à renifler mes baskets avec délectation. Je rentrais juste de la salle de gym et venais de me déchausser et je venais de poser mes chaussures d’entrainement. Cela m’a bien amusé sur le moment car je n’ignore pas que tu es fétichiste des pieds et tu sais que Maîtresse admet et comprend très bien cela car elle connait bien ton psychisme et tes fantasmes, mais je t’ai expliqué plusieurs fois aussi que cette déviance de comportement est seulement autorisée sous le contrôle de ta Maîtresse et dans certaines circonstances lorsque c’est ta dominante qui t’autorise ce défoulement en particulier lorsque tu soignes mes pieds au fauteuil. Je ne t’ai pas puni et nous allons rattraper le temps perdu. En compensation tu dormiras ce soir au sol près de mon lit avec une basket attachée sur la figure et une culotte sale sur la tête, tu pourras ainsi te délecter de mes odeurs intimes. De plus pour satisfaire tes besoins de fétichiste, tu lècheras pendant une heure la semelle intérieure de mes baskets et à genoux, nous ferons cela demain après-midi et ce sera face à moi ici ! Est-ce compris ? Ainsi tu n’auras plus à le faire en cachette ! Quoi de mieux pour un fétichiste comme toi !
Pour la dissimulation tu gagnes une fessée de 15 minutes à la raquette, ça t’apprendra !».
« Oui Maîtresse ! Merci Maîtresse ! »
Suite de l’interrogatoire
L’objectif consiste à poser un catalogue de questions en rapport avec la soumission, le régime disciplinaire, le travail, l’obéissance, la vie de chaque jour. Cela afin de mesurer l’état d’esprit du sujet face à sa vie en appartenance. Il sera facile de déceler les réponses tronquées, les dissimulations, les mensonges.
Exemples
« Je souhaite que tu décrives tes sensations physiques depuis que j’ai imposé il y a trois mois l’enfermement définitif de ton pénis dans une cage courte et plate. Tu t’exprimes librement. »
« Cela a été difficile les deux premières semaines Maîtresse. Vous m’aviez prévenu Maîtresse qu’il n’y aurait pas de retour en arrière. J’ai eu à deux reprises des débuts d’érection et j’ai souffert. Progressivement l’adaptation s’est faite naturellement et je n’ai pratiquement plus aucune érection depuis deux mois. Je savais que c’était inutile de me plaindre, vous m’aviez prévenu. L’anneau en métal est parfois douloureux bien que ma peau commence à s’y habituer. Mes testicules paraissent plus gonflés qu’avant mais vous m’avez expliqué que c’était normal. Je supporte bien maintenant mais suis en attente de ma purge prévue je crois au mois de septembre. Je suis impatient Maîtresse je ne vais pas vous le cacher. »
« C’est parfait je constate que tu t’adaptes bien, c’est ce que je voulais. Tu n’as pas le choix. Tu es très bien tenu et serré en cage courte et c’est le but. Ton pénis n’est plus utile donc il est très bien complètement enfermé. De plus lorsque tu portes ton string coquille transparent pour la gym sous mes ordres c’est plus esthétique.
Pour cette purge du mois de septembre que tu évoques ne te fais surtout pas de fausse joie. Tu sais que selon tes notes trimestrielles elle peut être annulée et reculée de plusieurs semaines. Nous verrons donc cela en temps voulu. Pour l’instant régime sec, cage courte, corvées, sport et discipline stricte et tu vas continuer à marcher au pas cadencé !! Tu le sais. Le sexe doit disparaître de tes pensées.
Je souhaite que tu décrives aussi tes sensations au plan de ton mental depuis cet enfermement en cage de discipline. »
« Depuis cet enfermement, ma sensation d’appartenance a augmenté Maîtresse. Avec cette mesure j’ai compris que vous étiez intérieurement en moi pour me dominer, un peu comme lorsque vous m’imposez des plugs spéciaux pour agir sur ma prostate. J’ai la sensation au plan de mon mental d’être en permanence sous surveillance de ma Maîtresse. »
« C’est très bien ! bonne réponse. On maintient l’enfermement en CC pas question pour l’instant de revenir en cage normale, tu es très bien équipé comme ça. C’est très bénéfique pour ta rééducation. De plus je vais augmenter le nombre de jours de traitement avec des plugs spéciaux car tu en as besoin pour bien assouplir ton rectum, j’ai vu ça lors du dernier examen et je viens d’en commander de nouveaux un peu plus imposants. Ainsi tu seras prêt lorsque tu seras mis en présence d’un autre mâle.
La semaine dernière tu as reçu une douzaine de paires de gifles à genoux pour avoir laissé une casserole de pâtes sur la plaque sans surveiller la cuisson. Je souhaite que tu me parles un peu de tes sensations lorsque je t’ai puni ».
« Oui Maîtresse c’est exact, c’est une étourderie et j’ai bien mérité ces paires de gifles. Lorsque vous m’avez ordonné de me placer à 80 cm de vos pieds, à genoux bras croisés dans le dos en vous regardant dans les yeux, j’ai immédiatement compris que ça allait tomber très durement car vous m’avez dressé comme ça presque chaque jour au tout début. Vous m’avez alors obligé à les compter d’une voix haute et forte et à vous remercier après chacune. Je sentais vraiment votre autorité lorsque vous me regardiez souriante avec mon crane tondu de la veille et je pensais en moi –même que cela était normal. Vous êtes ma Maîtresse et votre réaction est normale. Vous avez frappé très fort, j’avais mal à la mâchoire, mais je le méritais bien, cela m’apprendra Maîtresse à faire attention à l’avenir. »
« C’est très bien, tu progresses ! je suis satisfaite. Oui c’est exact j’adore te voir face à moi lorsque ça tombe. Autre question, celle-ci concerne ton emploi du temps. Puisque tu es en discipline renforcée pendant 8 jours j’ai décidé de te supprimer ta pause de midi, tu bosseras sans interruption avec privation de repas ce qui ne te fera pas de mal. Qu’en penses-tu ? »
« Je n’ai pas de commentaires à faire Maîtresse, si vous le décidez c’est que c’est bon pour moi Maîtresse. C’est vous qui commandez Maîtresse, je n’ai rien à dire, ce sont vos ordres Maîtresse »
« Très bien ! Puisque tu sembles vouloir t’investir plus tu me feras une heure supplémentaire chaque soir. Fin de corvées à 20h à compter de demain pendant 8 jours. Tu deviens plus souple c’est très bien ! Tu vois, tu commences à être dans le rythme imposé, au pas cadencé comme j’aime. Pour terminer je souhaite connaitre avec précision tes pensées lorsque tu as des pulsions sexuelles alors que tu es définitivement encagé. Tu peux parler librement. »
« Comme je vous le disais Maîtresse depuis que je suis équipé en cage courte j’ai beaucoup moins de pulsions. Lorsque vous me demandez parfois de venir vous essuyer après votre bain je dois vous avouer que c’est très pénible pour moi car mon pénis entre en érection et c’est très douloureux. De la même manière lorsque vous décidez une séance podologie et que je suis en contact avec vos pieds pendant deux heures, mon sexe durcit et c’est également très douloureux. »
« Je ne t’ai pas demandé de parler de tes sensations sexuelles. Si je t’ai placé en cage courte c’est justement pour te contraindre. Je souhaite connaitre tes pensées pas autre chose ».
« Oui Maîtresse, mes pensées sont dirigées vers vous lorsque j’ai des pulsions. Ce que je suis autorisé de voir de votre corps me procure des sensations et des pensées fortes. Lorsque vous me punissez sévèrement des sentiments très forts d’appartenance me parviennent. Ainsi il y a 15 jours suite à une faute vous m’avez attrapé par l’oreille avec vos ongles, vous étiez nue et vous m’avez trainé avec force jusqu’à votre fauteuil en criant très fort puis j’ai eu droit à plusieurs paires de gifles et 20 coups de cravache. Je ressentais véritablement du bien être car vous disiez que mon dressage n’était pas terminé et que j’allais avoir les fesses bien marquées. Vous m’avez alors fait mettre à quatre pattes et m’avez chevauché pour pouvoir me frapper sur les fesses avec votre cravache. Je le sais, tout cela est pour mon bien »
« C’est bien ! Tu peux te relever et retourner au travail. Ce soir tu feras des heures supplémentaires jusqu’à 22 h car tu as les voilages de ma chambre à laver à la main, mais avant tu viens m’embrasser les pieds comme un bon toutou. Prochain interrogatoire en fin de mois. Debout ! Au travail ! »