Interview Bright Gemini, l’inventeur d’un univers unique

Bonjour Bright, parlez-nous de vous

Bonjour. J’ai 50 ans, je suis né en Suisse et j’habite en Alsace. J’ai été auteur dans la littérature pour adultes à la Musardine sous le pseudo de Nicolas Stoecklin avec plusieurs livres parus dans les éditions Média 1000 et Sabine Fournier. Plus récemment, j’ai sorti La Princesse des Chantiers dans les Nouveaux Interdits.
Je suis également auteur de SF et Fantasy sous le pseudo de Nicolas Motnueq.
Depuis 2012, je développe un univers BDSM/Dark Fantasy situé dans une ville imaginaire de l’est de la France. J’ai commencé sous le pseudo de Dark Gémini avant une mutation en 2020 pour Bright Gémini. En un peu plus de dix années, j’ai écrit plus de 150 textes situés dans Falbourg et ses environs. Ce sont des histoires BDSM abordant les principales orientations (Hétéro, Gay, Lesbien et Domina) dans plusieurs formats (histoires courtes, romans et séries) que je vends dans ma boutique en ligne : www.bright-gemini.com.

Quels sont vos livres préférés ?

Mon ouvrage préféré est L’Assassin Royal, de Robin Hobb. Pour les auteurs que je lis, cela va de Lovecraft à Stephen King en passant par Bernard Werber.
Sur les textes pour les adultes, j’apprécie énormément Esparbec qui m’a toujours inspiré dans ses descriptions. J’aime également des auteurs de bandes dessinées comme Predondo, Slasher, Fernando ou encore Templeton.

Comment vous est venue l’idée de Falbourg ?

C’est en lisant une nouvelle de Stephen King : The Myst à la fin des années 2000. J’ai imaginé une ville cernée de brumes éternelles et plus ou moins inaccessible. Les gens y vivant n’auraient pas conscience de ne plus exister pour le reste du monde. Une incongruité malveillante y exacerberait la libido des habitants et leurs pulsions les plus charnelles.

Qu’aimez-vous dans la Dark Fantasy ?

Principalement deux choses. La première est de pouvoir dépasser le cadre du réel avec des créatures étranges, des phénomènes paranormaux et transformations corporelles normalement impossibles. La seconde est inhérente au genre : le plus souvent, c’est le mal qui gagne. Transposé dans le BDSM, la personne soumise se retrouve sans échappatoire tout en étant la proie de ses propres pulsions.

Qu’est-ce qui vous a conduit à écrire sur le BDSM ?

Mes pratiques personnelles avec l’envie de dépasser les frontières. Je fais une différence énorme entre le fantasme et le réel. Le fantasme est une idéalisation du sexe propre à chaque personne. J’ai toujours été fasciné par toutes les implications du masochisme et du sadisme sexuel. Mes récits BDSM/Dark Fantasy me permettent d’explorer les multiples facettes de ces pratiques en allant souvent plus loin que la réalité.

Quel est votre processus de rédaction ?

Comme de nombreux auteurs, je pose un scénario prédéfini que j’adapte au fur et à mesure de l’inspiration. Mon rythme d’écriture est relativement élevé (deux à quatre pages journalières cinq jours sur sept). Pour un roman d’une centaine de pages, cela prend environ deux mois (corrections et mises en page comprises).

Un dernier mot ?

Mes récits parlent d’amour, de domination et de soumission, de chantage, de fétichisme, d’horreur et de très nombreuses choses encore. Comme je le précise dans les avertissements de mes textes, tout cela n’est que littérature. Ce n’est pas parce que vous appréciez les films d’horreur que vous avez envie de tuer des gens. Ce n’est qu’une échappatoire. Dans la vie réelle, le respect des autres doit primer.

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