Les premières journées passées avec le soumis LEMUFLE laisse entrevoir un recrutement satisfaisant. LEMUFLE est souple, obéissant et se laisse bien manipuler. On sent chez lui un besoin intense de vivre sous l’autorité d’une femme. Marie-Louise reprenant son travail la semaine suivante, elle consacre beaucoup de temps à la formation de son esclave avec les toutes dernières consignes à respecter durant ses absences au travail. Beaucoup de détails ont déjà été vus dans la semaine mais Marie-Louise ne peut pas s’absenter plus longtemps de l’entreprise. Le soumis connait presque toutes les particularités de vie de sa Maîtresse. Il enregistre bien les ordres. Il sait aussi que pendant l’absence de sa Maîtresse il est bouclé au domicile et est en permanence surveillé à distance et même géolocalisé. Marie-Louise lui a dit qu’elle comptait le garder à son service mais que son dressage durera certainement longtemps car elle souhaite un esclave parfait. La maison est équipée de plusieurs petites caméras permettant à Marie-Louise de tout visionner à distance. LEMUFLE est prévenu qu’un recepteur téléphonique réservé aux appels entrants est branché dans la journée et qu’en cas d’appel il doit répondre à sa Maîtresse et seulement à sa Maîtresse. Toutes les heures il doit appuyer sur un bouton programmé pour signaler sa présence. En effet LEMUFLE recevra des consignes à distance le cas échéant. Pour le reste son téléphone personnel et son ordinateur sont sous clefs, il n’y aura plus accès pendant 3 mois. C’est Marie-Louise qui se chargera d’aller noter les appels ou mails importants et cela une fois par semaine.
Bernadette est sans nul doute sa meilleure amie et aussi sa confidente. Bernadette lors d’une conversation à l’heure du thé et après avoir très longuement discuté avec son amie, lui explique qu’il n’est pas bon pour elle de rester seule. Bernadette comprend parfaitement la situation lorsque Marie-Louise lui annonce non seulement vouloir se venger mais surtout trouver un homme pour le faire tomber dans le miel puis lui en faire baver. Les deux femmes finissent très vite par échafauder un plan mais Bernadette signale à son amie qu’il serait bien plus simple d’aller directement au but sans passer par la case intermédiaire. Trouver une victime sera chose facile d’après Bernadette, il suffit pour cela de trouver un volontaire. Au prime abord Marie-Louise ne comprend pas bien la manœuvre. La semaine suivante, Bernadette s’invite à nouveau afin cette fois d’expliquer clairement le plan à son amie :
« Pour assouvir ta vengeance il y a une solution. Je te propose d’aller consulter des sites spécialisés ou tu trouveras très facilement un choix important de victimes potentielles. Beaucoup d’hommes recherchent des femmes dominantes prêtes à les faire marcher à la baguette ».
Marie-Louise semble dans un premier temps dans l’interrogation et demande à Bernadette de lui fournir plus de détails.
« Oui, il n’est pas question que tu te prostitues ou deviennes une domina. Tu restes Marie-Louise dans toute son intégrité. Tu deviens la Maîtresse, la Cheffe au foyer et tu décides de tout. Tu n’auras pas auprès de toi un compagnon mais un soumis-esclave. Nombre de femmes recherchent elles aussi. Pas question de replonger avec un prétendant avec lequel tu rencontreras les mêmes difficultés qu’avant. Préalablement tu auras besoin d’une formation. Elle est indispensable pour que tu puisses aborder sereinement cette nouvelle vie. Ensuite et seulement ensuite nous pourrons avancer et trouver la perle rare qui deviendra ta victime car je sais que tu n’as plus aucune envie de te rapprocher sexuellement d’un homme, encore moins reconstituer une histoire d’amour. Je te téléphone dans la semaine et te communique les coordonnées d’un institut spécialisé. Je crois que la formation se déroule sur une huitaine de jours en province. »
Marie- Louise se sent un peu plus rassurée lorsqu’elle voit que Bernadette est prête à initialiser et manager le projet. Cette idée ne lui quitte plus l’esprit de toute la semaine. Elle n’imaginait pas cela possible et pourtant elle reçoit effectivement sur sa boite mail une lourde documentation provenant d’un organisme de formation privé basé à 150 kilomètres de Paris du nom de « Mistress Institut ». Le coût de la formation est assez élevé, toutefois la méthodologie est parfaitement claire, détaillée en une cinquantaine de pages. Les intervenantes et formatrices paraissent sérieuses. Marie- Louise après en voir à nouveau parlé avec son amie décide de prendre rendez-vous pour un premier contact. Sur une journée de RTT Marie -Louise se rend sur place comme convenu. Le centre de formation est situé à la sortie d’une petite ville dans un immeuble coquet. Le logo de l’entreprise se compose d’un homme et d’une femme debouts dos à dos avec en arrière plan les initiales MI. Tout semble correspondre parfaitement à la plaquette. L’accueil est commercialement chaleureux et l’entretien débute. Deux femmes se présentent. La première est la psychologue attachée à l’institut, la seconde est la directrice fondatrice de l’établissement. Marie-Louise est conviée à présenter de façon détaillée son parcours personnel et professionnel. Elle explique la détresse qu’elle a connu lorsqu’elle apprit que son mari là trompait avec deux femmes très jeunes et avec un seul objectif avoué : le sexe, sans parler des pires cochonneries sexuelles qu’elle a découvert. Elle raconte ensuite ses hésitations durant un an concernant ses projets d’avenir puis elle se dévoile expliquant qu’elle possède un tempérament fort à tendance très dominante puisque dans le travail et lors d’un bilan de compétence ce trait de caractère fût mis en évidence. Elle reconnait aussi que ce même trait de caractère est sans aucun doute aussi à la base de son divorce. Les deux femmes présentes après avoir questionné Marie-Louise durant une bonne heure prennent congés pendant 15 minutes pour débattre. De retour elles confirmèrent à Marie-Louise qu’un test psychotechnique allait être réalisé et qu’ensuite en fonction, elles pourront décider du bien fondé de son inscription au prochain stage prévu dans un mois. Les stages comprennent des cessions de 10 participantes et les intervenantes sont au nombre de 5.
Marie-Louise est acceptée pour le stage, les deux gérantes estimant que sa candidature est en accord avec leurs critères. Marie-Louise signe l’engagement et verse un acompte. Le début du stage est prévu pour le 15 février à 9h00. Marie- Louise, femme organisée profite de sa présence sur place pour réserver une chambre pour une semaine. A son retour, Bernadette la félicite chaleureusement. Le stage une fois terminé ce sera l’étape suivante consistant donc à sélectionner un mâle à même de correspondre au projet.
Bernadette passe un samedi complet avec Marie-Louise afin de lui présenter le fonctionnement des sites de recherches. Mais pas question de griller les étapes, Bernadette se contente simplement de lui recommander les meilleures adresses et lui explique les pièges à éviter. Marie-Louise très impliquée dans son travail ne voit pas les jours passer. Le 15 février au matin elle roule vers le centre de formation ou elle est attendue. Elle constate à son arrivée que plusieurs stagiaires sont déjà présentes discutant avec l’encadrement tout en prenant un café croissant convivial. Les participantes sont en majorité des femmes d’âges compris entre 35 et 45 ans. Toutes sont très élégantes. Certaines plutôt sveltes d’autres beaucoup plus enveloppées comme il se doit. Marie-Louise est vêtue de son plus beau tailleur.
C’est la patronne du centre qui assure le déroulement de formation pour le premier jour. Le programme de la journée est annoncé comme étant très dense. En conséquence, une simple petite pause repas se déroulera de 12h30 à 13h00. Les thèmes abordés sont les suivants :
- Le projet
- Se comporter naturellement en femme dominante
- Acquérir de la technicité et commander un sujet mâle soumis
- Se convaincre de la supériorité féminine sur l’homme.
- Gynarchie
- Prendre le contrôle total sur le sujet mâle soumis
- Rééduquer le sujet mâle soumis
- Le manipuler selon l’objectif à atteindre dans le temps
Pour chaque thème, des exercices écrits sont prévus et chaque participante doit être en mesure de développer des idées personnelles. Préalablement et pour chaque thème également, un exposé complet est assuré par la Cheffe de centre pour prises de notes.
La seconde matinée est animée par la psychologue et est consacrée aux méthodes de commandement puis durant toute l’après- midi ce sont des travaux pratiques sur le même thème, travaux assurés cette fois par une animatrice elle-même femme dominante. Les prises de vue en vidéo permettent de corriger les attitudes. Marie-Louise semble briller par son savoir faire naturel. Un mannequin est placé au sol figurant le sujet soumis. Chaque participante a une cravache en main et Marie-Louise, félicitée par l’animatrice, est remarquée pour sa voix dure et glaciale lorsqu’elle ordonne par exemple au mannequin de se placer à genoux en le fixant avec autorité.
La troisième journée est très dense également puisqu’on y aborde la prise de contrôle du sujet au travers plusieurs méthodes : la frustration, la privation totale de sexe, le travail domestique, la mesure des performances, la rentabilité d’un soumis-esclave, l’obéissance, la privation de liberté, les mesures vexatoires. Là aussi Marie-Louise se fait remarquer par son implication dans le groupe. A ce stade une participante décide d’abandonner estimant ne pas être en mesure de faire vivre cela à un homme. Marie-Louise semble pleine d’idées puisqu’elle va jusqu’à les exposer devant les participantes ce qui ne manque pas de piquant. Une nouvelle journée complète de travaux pratiques a lieu le lendemain pour faire découvrir aux futures dominantes l’utilité et le fonctionnement des cages de chasteté, les différents instruments punitifs à se procurer. Quelques minutes sont consacrées à la présentation d’outils permettant à la femme dominante d’asseoir totalement sa supériorité.
Marie-Louise est enthousiasmée par les différentes journées. Elle téléphone en soirée à Bernadette pour lui annoncer que cette fois elle va pouvoir enfin assouvir cette vengeance tant attendue.
« Tu vas pouvoir rapidement m’aider à trouver le sujet convenant le mieux à mon projet. Je suis vraiment heureuse, sans toi je serai passée à côté, comment te remercier ».
Marie-Louise revient de son stage encouragée et elle reprend son travail dans la joie. Bernadette lui propose une rencontre dans quelques jours afin d’éclaircir encore mieux son projet.
« Nous allons sans plus tarder sélectionner les meilleurs sites de rencontres spécialisés à même de répondre à tes besoins. Tu ne dois pas te précipiter. Comme tu le sais il faut agir avec méthode et rigueur. Avant d’opérer des choix il faut que tu développes avec précision ton projet et tes souhaits. Il faudra aussi parler des dispositions matérielles concernant la venue de ce sujet chez toi »
Marie- Louise relit chaque soir les nombreux documents remis par le centre de formation « Mistress Institut ». Elle échange aussi téléphoniquement avec une stagiaire nommée Françoise qui a participé et qui a une longueur d’avance puisqu’elle vient de déjà sélectionner un mâle esclave qu’elle a déjà rencontré et qui sera intégré chez elle dans un mois.
Face à Bernadette, Marie-Louise explique qu’elle avance dans sa tête.
« Ce sujet devra être un jeune retraité car je compte en faire non seulement un esclave mais aussi un serviteur. J’ai compris la réelle opportunité économique d’avoir un esclave alors que j’étais en stage. Je souhaite donc un retraité car ce choix sera conciliable avec ma vie professionnelle. Non seulement il sera rééduqué, dressé et terrorisé mais de plus il va travailler dur. Mes horaires sont largement supportables, je quitte mon domicile à 8h45 pour commencer à 9h00, je rentre déjeuner et le soir je suis à la maison à 17h15. Je ne travaille jamais le samedi et le dimanche, j’aurai donc tout loisir pour exercer mon autorité. Il faudra donc libeller la demande en précisant que je souhaite un homme à tout faire au plan domestique et bien entendu très soumis et souple. Il sera consigné ici, géolocalisé et sous mes ordres 24h/24 même à distance. »
Bernadette comprend que le stage a été très bénéfique. Marie-Louise évoque tout son programme avec une totale décontraction et de façon très décomplexée. Bernadette agite tout de même un problème purement pratique relatif à la cohabitation.
« La question préalable est tout de même de savoir de quelle manière tu comptes cohabiter avec cet homme au plan physique et bassement matériel »
Marie-Louise avec beaucoup d’aplomb répond à Bernadette qu’elle a déjà pensé à tout ça. Il travaillera ici mais logera exclusivement dans une pièce débarras au sous-sol que je compte aménager avec un matelas et quelques étagères. De plus il y a un lavabo en bas mais pas d’eau chaude. Il y a aussi une douche en très mauvais état. Ce sera bien suffisant pour loger un domestique soumis-esclave. Je ferai installer une grille en métal pour qu’il soit comme enfermé en cellule. D’autre part il sera féminisé car je souhaite qu’il devienne ma servante. Nous avons vu cela en stage.
Quelques jours plus tard les recherches débutent. C’est Bernadette qui ouvre le bal et réalise plusieurs inscriptions. C’est également Bernadette qui procède au libellé de l’annonce après validation par Anne-Marie :
Femme très autoritaire et dominante, Maîtresse dans l’âme recherche un soumis-esclave à demeure pour une appartenance 24h/24 avec rééducation assurée. Le candidat doit être un retraité entre 58 et 65 ans et sans aucune attaches familiales, chaste et mentalement très souple, travailleur, habile dans travaux domestiques. il sera prêt a vivre dans un esprit de discipline forte et sera disposé à travailler dur au service de sa Maîtresse. Il sera progressivement féminisé. Il bénéficiera d’une formation permanente. Logement sur place . Maîtresse non vénale. Pas de sexe. Annonce sérieuse. Réponse assurée pour exclusivement personnes du département.
Marie-Louise joint des photos et indique que les premières rencontres se feront au restaurant à mi distance.
Très vite les réponses affluent. Ce sont presque à chaque fois des curieux, beaucoup de fantasmeurs, des hommes recherchant du sexe, des gens impolis qui les premiers répondent. D’autres se trouvent être localisés à l’autre extrémité de la France indiquant qu’ils sont délocalisables. Au bout d’un mois des centaines de réponses sont répertoriées mais sans succès. Puis, Marie-Louise reçoit un mail de « Mistress Institut » lui proposant une candidature à priori très sérieuse. Un soumis de 57 ans habitant à 50 kilomètres porteur d’une expérience de plusieurs années et qui recherche une appartenance chez une Maîtresse. Le contact est assez vite engagé et le 18 avril Marie-Louise se rend à l’adresse convenue pour faire connaissance. La personne d’allure ordinaire avec un début de calvitie porte un pantalon avec des taches alimentaires et semble ne pas faire état d’une hygiène très soignée. Il apparait comme effacé et semble avoir peur de parler face aux questions. Enfin il dit être entièrement libre, sans famille et explique qu’il est conscient de ce qu’est la discipline puisqu’il a été soumis-esclave à demeure pendant 6 ans. A la question pourquoi cette rupture, il indique que sa Maîtresse est décédée. Il n’a pas de handicap, semble assez peu cultivé, mais il fume puisqu’il doit sortir trois fois de suite du restaurant pour allumer une cigarette. Marie-Louise lui demande son poids et ses mensurations et souhaite avoir des détails sur sa santé et sa sexualité. Timide il explique qu’il est obligé de rencontrer de temps à autre des prostituées. Il est en outre en bonne santé. Enfin Marie-Louise lui demande s’il a bien conscience du poste et de ce qui l’attend. Il indique être très motivé. Il est en retraite car il a commencé à travailler très jeune dans un métier pénible.
Marie-Louise lui indique devoir réfléchir quelques jours avant de prendre une décision. il y aura une période d’essai d’une semaine et elle lui précise qu’il sera géolocalisé car elle travaille. Elle lui répète être très dure et autoritaire et qu’elle ne tiendra pas compte de son expérience antérieure puisqu’elle compte assurer elle-même une rééducation en partant de zéro. Elle lui indique qu’il sera nourri. C’est sa Maîtresse qui supervisera tout les éléments de sa vie et il perdra toute autorité et n’aura aucune initiative à prendre. Elle lui indique ne pas connaitre le montant de sa retraite mais elle le prévient qu’elle aura droit de regard sur toute dépense envisagée. De plus elle aura aussi droit de regard sur ses comptes.
Le candidat semble prêt à accepter et pose peu de questions.
Marie-Louise demande conseil à Bernadette en lui expliquant en détail l’entretien. Toutefois cette dernière n’est pas en mesure de donner un point de vue précis. Au regard de la pauvreté des candidatures reçues et peu convaincantes, Marie-Louise attend quelques jours et adresse un SMS au candidat lui demandant de se présenter le samedi suivant à 8h00 précises à son domicile pour débuter une semaine d’essai. Marie-Louise ayant à son compteur un nombre important de jours de congés à prendre, elle décide de poser une semaine de repos.
Marie-Louise, comme nous le savons est très organisée, aussi a t’elle eu le temps depuis son retour de stage de se procurer tout un nécessaire matériel qu’elle compte bien utiliser. En effet une liste de produits et équipements spéciaux concernant l’activité de dominatrice lui a été remise par la structure. L’homme soumis se présente avec une dizaine de minutes de retard prétextant des difficultés pour trouver l’adresse. L’accueil est glacial.
« J’aime les soumis respectant les horaires imposés, tu débutes très mal. Tu n’es pas ici pour une séance tu viens pour te faire évaluer sur une semaine je tiens à te le rappeler. Tu entres et tu descendras avec ton sac de sport. Pour commencer on va prendre cet escalier et tu passes immédiatement à la douche puis tu seras examiné. A partir de cette minute lorsque tu t’adresses à moi tu dis Maîtresse Marie.«
Le candidat demande alors sur un ton désabusé s’il peut fumer.
« Comment ? Tu vas vite apprendre qu’ici on ne fume pas, à ce titre tu vas immédiatement vider tes poches et me donner cigarettes et briquet. J’ignore si ton ancienne Maîtresse t’y autorisait mais ici en cas d’infraction sur usage du tabac il y a des sanctions drastiques. Tu découvriras plus tard. De plus lorsque j’annonce quelque chose tu dois répondre aussitôt Oui Maîtresse Marie. Tout cela commence très mal je pense que ta Maîtresse était une dominante d’opérette. Tu vas voir ici ça va changer. Tu placeras tes vêtements et chaussures dans le placard se trouvant dans ton local de vie et tu restes entièrement nu. Allez ! tu descends ! »
Le candidat soumis commence à comprendre qu’avec cette Maîtresse ce ne sera sans doute pas la fête.
« Je reste là, tu prends une douche, tu as 4 minutes. Ensuite je t’examine. Ici pas de réclamations , la douche c’est à l’eau froide hiver comme été ! »
Marie-Louise se prend au jeu et semble satisfaite de pouvoir enfin exercer pleinement son autorité sur un mâle. Le soumis apparait comme désorienté et c’est ce qu’elle attendait.
La douche terminée, Marie-Louise tend au soumis une serviette usagée et racommodée pour s’essuyer. Ce dernier réitère alors sa demande pour obtenir le droit de fumer et là pour toute réponse il reçoit un aller-retour en pleine face le laissant sans voix. Il reçoit l’ordre de grimper sur la table d’examens improvisée placée au milieu du sous-sol.
» Sur le dos , jambes écartées mains relevées sur la tête ! Des ongles de pieds et de mains dégoutants ! On va commencer par couper ça, ensuite je vais t’épiler et te tondre et tu repasseras une deuxième fois à la douche en utilisant ce désinfectant puis tu te laveras la bouche et les dents avec ce dentifrice et cette lotion. J’imagine bien qu’avec ta Maîtresse tu portais une cage de chasteté ?
– Non Maîtresse Marie !
– Et bien ici un soumis est enfermé 24h/24 et bien serré !! Ici c’est comme ça.
– Je n’aurai pas le droit de me masturber ?
–Je rêve ! Il n’en est pas question, ici c’est moi qui décide de savoir quand cela est nécessaire. Et surtout ne réclames jamais !! D’autre part c’est la dernière fois, on dit toujours Maîtresse Marie quand on s’adresse à moi !!
Voilà la cage que tu vas porter ! Je me demande vraiment comment tu as été dressé, je pense que je vais devoir tout reprendre à zéro avec toi
Bon ça ne va pas !! Hors de ma vue et vite ! Tu remets tes vêtements et tu disparais ! Tu n’es pas un soumis ! »
Echec cuisant pour Marie-Louise qui regrette d’avoir posé une semaine de repos. Au moment où le soumis franchit la porte donnant sur rue pour rejoindre son véhicule il hurle en ameutant les voisins car il a oublié ses cigarettes et son briquet. Bernadette est aussitôt prévenue et rassure son amie en lui expliquant que c’est préférable ainsi. Elle lui explique qu’à compter de lundi elle pense avoir de bonnes nouvelles à lui transmettre. Mais Marie-Louise est furieuse.
Le lundi approche et Bernadette s’invite pour le café. Elle a le sourire et sans plus attendre, elle explique à sa grande amie qu’elle pense avoir cette fois trouvé la perle rare, l’exception.