Comme vous le savez, il existe de nombreuses pratiques dans le monde BDSM. Nous avons décidé d’en lister quelques unes et de les définir brièvement ci-dessous.
Collier et laisse : de tous les objets BDSM, si l’on ne devait en garder qu’un, ce serait certainement le collier. Le collier, outre le côté pratique qui permet d’y accrocher une laisse, est très symbolique. Un collier porté par une soumise marque son dévouement envers son Maître. Un Maître qui offre un collier à sa soumise promet de prendre soin d’elle. Dans le milieu BDSM, le collier est bien plus qu’un simple accessoire.
Cuir et latex : le cuir et le latex sont des matières extrêmement répandues dans le milieu BDSM. D’ailleurs c’est un peu le cliché, nous imaginons les sado masochistes tout de noir et de cuir ou de latex vêtus. Ce n’est pas toujours vrai, rien ne vous oblige à porter ces matières avant de débuter une séance BDSM, mais dans les soirées BDSM ou fétichistes, le cuir ou le latex font souvent partie du dress code obligatoire. Tenue correcte exigée.
Bondage : Pratique sadomasochiste qui consiste à ligoter son partenaire dans une relation de domination / soumission.
Shibari : Bondage japonais. La pratique du shibari nécessite des cordes et un apprentissage, il faut maîtriser les nœuds avant de se lancer. Aussi appelé « art des liens ».
Discipline : utilisé dans les relations de domination / soumission pour asseoir la position du dominant et éduquer le soumis. Fonctionne généralement avec un système de punition / récompense. Si le soumis est docile il sera récompensé, s’il se rebelle il sera puni.
Châtiments corporels : punition passant par la douleur à l’aide d’accessoires tels que les fouets, les cravaches, les martinets et autres joyeusetés.
Fouet, cravache : accessoires utilisés pour fesser, punir ou marquer le soumis.
Fessées : incontestablement la pratique la plus répandue. Tout le monde la connaît. Ce n’est à l’origine pas une pratique sexuelles, mais un moyen de réprimander les enfants lorsqu’ils on fait une bêtise. Puis en grandissant, cette pratique peut entrer dans le cadre d’un rapport sexuel, BDSM ou vanille. Dans le cadre d’une relation BDSM, la fessée permet de punir la personne soumise, mais aussi de l’humilier en l’infantilisant.
Humiliations : dans une relation de domination soumission, le dominant va humilier le soumis en utilisant différentes techniques (positions et attitudes imposées, forniphilie, fessées, etc…).
Privations sensorielles : privation d’un ou plusieurs sens, cela peut être le toucher grâce à des techniques de bondage, la vue à l’aide d’un masque, la vue et l’odorat à l’aide d’une cagoule… De très nombreux accessoires existent pour faciliter ces privations.
Enfermement : Le principe de base est de contraindre le soumis en le privant de sa liberté et/ou de ses sens. Le soumis peut être enfermé dans un cachot, une pièce, une cage, une combinaison… Dans le noir ou à la lumière, les possibilités sont très nombreuses.
Positions et attitudes imposées : permet au Maître d’imposer son statut de dominant et au soumis de montrer à quel point il est docile ou non. Le Maître pourra ainsi demander au soumis de devenir une table basse s’il le souhaite. Le fait d’objectifier une personne est appelé la forniphilie.
Tenues imposées : le dominant ordonne au soumis de porter une tenue choisie par le dominant. Cela peut être une tenue en cuir, en latex, en résilles ou en tenue d’Eve.
Uniformes : tenue utilisée lors de séances BDSM. Peut être portée pour une mise en scène, un jeu de rôle ou être imposée. Peut être en cuir ou en latex.
Travestissement : se déguiser, ou déguiser quelqu’un en une personne d’un autre genre. Exemple : un homme portera les vêtements d’une femme.
Jeux de rôles : jeu de simulation qui permet d’incarner un personnage de son invention. Exemple : un cambrioleur (le dominant dans le couple) entre dans la maison, attache la personne qui s’y trouve (le soumis) et la viole.
Mises en scène : organisation du jeu de rôle.
Tortures des parties génitales : il n’y a pas de piège, tout est dans le titre.
Tortures des seins : idem, pas de piège. Dans ce genre de jeux, des pinces sont très souvent utilisées.
Uro, scato : Contraction de urophilie et scatophilie. L’urophilie est une attirance sexuelle pour l’urine. Pour des jeux urophiles nous allons donc utiliser l’urine. Pour des jeux scatophiles nous aurons besoin d’excréments.
Marquage, perçage (temporaire ou permanent) : fait de marquer temporairement ou de façon permanente une personne. Exemple : les coups de fouets jusqu’au sang vont marquer durablement la personne qui les a pris.
Être photographié, filmé : être photographié ou filmé durant la séance ou un moment très privé.
Sexualité de groupe ou orgie : Acte sexuel impliquant plus de 2 personnes.
Fisting : pratique sexuelle consistant à introduire le poing dans le vagin ou le rectum.
Dilatations : l’objectif des dilatations est d’obtenir une augmentation de la souplesse du vagin et/ou de l’anus. Afin d’y parvenir il faut y introduire des objets hors normes tels que des bouteilles ou avoir recours au fisting.
Fétichisme : Attirance sexuelle pour un objet, une partie du corps ou une situation.
Puppy Play : Jeu de rôle animal mettant en scène un chien.
Pony play : Jeu de rôle animal mettant en scène un cheval.
Bougies : Dans les pratiques BDSM nous utilisons essentiellement la cire des bougies. Le dominant va faire couler la cire des bougies sur des parties du corps du soumis. Certaines bougies spéciales existent pour que la cire ne soit pas trop chaude et ne brûle pas le soumis. Comme les bougies de massage par exemple.
Electro-stimulation : Nous parlons ici d’electro stimulation érotique. Il s’agit de stimuler les organes génitaux et zones érogènes à l’aide de sextoys envoyant de petites décharges électriques.
Chasteté imposée : le dominant oblige le soumis à rester chaste, à être frustré sexuellement. Des accessoires peuvent être utilisés notamment les cages de chasteté chez les hommes. Le pénis est enfermé et la cage rend toute érection impossible.
Privation d’orgasme : il s’agit d’empêcher le soumis d’avoir un orgasme et de le frustrer. Contrairement à la chasteté imposée, ici le soumis homme pourra avoir une érection, le dominant pourra le masturber mais s’arrêter avant qu’il ne jouisse et l’empêcher de jouir par la suite.
Echangisme : pratique consistant à échanger son partenaire avec une personne d’un autre couple. Cette pratique est plus répandue chez les libertins que chez les sadomaso, mais on peut tout à fait être libertin et pratiquer le BDSM. Dans le milieu BDSM, il est possible de confier son soumis à un autre dominant pour parfaire ou terminer l’éducation.
Godes/Sextoys : utilisation d’accessoires coquins tels qu’un plug anal, des boules de geisha, un gode ceinture, ou autre lors de la séance ou du rapport sexuel.
Jeux médicaux : tout le monde connaît la connotation de « jouer au docteur ». Va du simple uniforme de l’infirmière sexy à l’examen approfondi de la prostate. Les jeux peuvent se traduire par un examen gynécologique, un lavement, fist, injection dans l’urètre, piqûre…
Exhibition : acte de se montrer nu dans un lieu public avec le risque d’être vu par autrui.
Esclave : personne dominée dans une relation de domination / soumission. Contrairement au soumis, l’esclave a renoncé à sa liberté et ses droits, c’est au Maître de prendre toutes les décisions le concernant.