Les belles demeures ne manquent dans le quartier huppé de Bellevue. Lorsqu’un livreur se présente devant l’une d’elles pour apporter un colis à une jolie jeune bourgeoise, tout semble normal… sauf la présence d’une arme à feu.
Je pouvais comprendre ce qu’il lui avait trouvé.
-Mais qui êtes-vous ?
Une jolie brune aux cheveux longs et aux yeux bleus. Assez grande, élancée. Sans doute faisait-elle partie de ces petites bourgeoises qui pratiquaient un sport… et couchaient avec leur coach personnel.
– Qu’est-ce que vous voulez ?
Belles mains. Très fines, avec des ongles parfaitement taillés et vernis d’un rouge très sombre. Elle les tenait levées devant moi. L’alliance brillait à l’annulaire.
– Mais dites quelque chose !
Par contre, sa voix m’agaçait. Haute perchée, avec des accents nasillards et snobinards. Même avec la trouille que je pouvais lire dans ses prunelles, elle gardait ce petit air suffisant et arrogant que je détestais.
Elle me fixait, louchait sur le canon de mon Beretta avec lequel je la menaçais, revenait sur mon visage.
-Je vous préviens, mon mari va rentrer et il…
– Ça m’étonnerait !
Elle se figea. La peur ne la rendait pas plus laide, contrairement à beaucoup de femmes. Si bien maquillée et coiffée, tellement mignonne… Et une belle poitrine, pour autant que je pouvais en juger.
– Co… comment ? Mais… si ! Je vous assure !
-Tu t’appelles Inès Payet et ton mari, c’est Jean-Christophe. Il est à Paris et il reviendra que demain soir.
Je la vis déglutir. Je la trouvais de plus en plus sexy. Elle portait une robe assez courte, d’un mauve assorti à son rouge à lèvres… Ou était-ce l’inverse ? Dessous : des bas noirs dont je devinais le liseré. Et de très belles chaussures à talons aiguilles, d’un violet plus prononcé que le vêtement.
– Co… comment pouvez-vous le savoir ?
Fille de bourgeois, mariée à un bourgeois, avec des réactions de bourgeoise.
– Je le sais, c’est tout.
Elle commença à baisser les mains, avec deux rides de perplexité entre ses sourcils.
Un claquement de langue et un petit geste brusque suffirent à les lui faire relever très haut. Plus je la contemplais et plus ma queue frémissait dans mon pantalon. Je pourrai l’obliger à m’emmener dans sa chambre tout de suite. Je lui arracherai ses fringues et je la baiserai dans son lit. Ce serait réglé en dix minutes. Mais ce n’était pas le plan. Il fallait qu’elle paie un prix plus fort. Je le devais à Mike.
– Vous êtes là pour nous voler, c’est ça ?
L’incertitude la rongeait. Elle se mordilla la lèvre du bas. Inès possédait une bouche charnue. Je la trouvais particulièrement sensuelle. Quant à sa question, elle me fit sourire.
– D’une certaine manière, oui…
C’était sa vie que j’allais lui voler, mais pas comme elle pourrait le croire.
– Qu’est-ce que ça veut dire ?
– Tu vas vite le comprendre.
Je regardai autour de moi. Ce salon était à l’image de la maison : immense. Sans rire, il devait être plus grand que mon appartement. Plutôt bien décoré, je devais le reconnaître.
En apercevant le canapé en cuir, je le désignai avec mon arme.
– On va par là.
– Pourquoi ?
– Discute pas !
Elle me précéda sans insister. Je pus voir rouler son cul sous sa robe. Il avait l’air très appétissant. Rond sans être trop saillant… et surtout haut perché, comme je les aimais. Inès marchait avec aisance sur ses talons aiguilles.
Dans son sillage, je sentis son parfum à la fois boisé et légèrement sucré. Ces notes délicates m’enivrèrent et mon érection se confirma.
Lorsque je me laissai tomber sur l’assise moelleuse, un soupir m’échappa. Elle me fixa, debout entre les deux fauteuils qui me faisaient face. Je lui désignai la table basse.
– Vire ça.
– Pourquoi ?
– Tu vas m’emmerder longtemps avec tes questions ?
Elle fronça ses sourcils.
– Je veux savoir ce que vous êtes venu faire chez nous ! Vous n’êtes pas un vrai livreur, n’est-ce pas ?
Mon sourire revint. Je m’étais présenté quelques minutes plus tôt dans une combinaison qu’un copain m’avait prêtée. Il travaillait dans une boite bien connue. J’avais sonné un peu après quatorze heures avec un petit carton vide en main. Lorsqu’elle m’avait dit qu’elle n’attendait rien et que je devais m’être trompé, j’avais sorti mon Beretta de ma poche. Dix secondes plus tard, nous étions à l’intérieur, porte fermée, à l’abri de tous les regards.
– Tu as compris ça toute seule ? C’est bien !
Ma réflexion la vexa, mais elle garda ses mains levées. Je la pointai toujours avec le canon de mon arme.
– Dites-moi ce que vous voulez !
– Mieux te connaître…
Cette réponse la laissa de longues secondes sans voix. La peur du début commençait à s’estomper.
– Qu’est-ce que vous entendez par là ? Je ne comprends rien !
– Ça va venir…
– Si vous m’expliquiez exactement ce que vous attendez de moi, les choses pourraient peut-être avancer. Vous ne croyez pas ?
Cette façon qu’elle avait de vouloir garder un peu de contrôle sur la situation m’émoustillait. Mike m’avait dit que c’était une fille intelligente.
– C’est vrai… Mais avant, tu vas enlever ça !
– Je peux baisser les mains, au moins ?
– Oui, ce sera plus pratique pour toi…
Une ironie contre une autre. Inès finit par se pencher pour dégager la table basse. Elle était relativement lourde et devait la pivoter en soulevant les coins successivement. Quand elle fut bien de côté, je lui montrai le tapis juste en face de moi.
– Reviens là.
– Voilà. Et maintenant ?
– Enlève ta robe.
Est-ce qu’elle s’y était attendue ? Est-ce qu’elle l’avait deviné ? Je n’en étais pas certain. Pourtant, elle ouvrit ses yeux bleus avec un peu trop d’exagération.
– Pourquoi ? Vous… vous allez me violer, c’est ça ?
Elle venait de trébucher sur le mot.
– Ça dépendra de toi. Allez !
– Et si je ne le fais pas ? Vous allez me tuer ?
Inès était clairement perturbée par tout ça. Elle attendait des réponses précises et je n’allais pas les lui donner. En tout cas, pas tout de suite. Mais j’allais la motiver d’une autre manière :
– Ça se pourrait… Si je te tire une balle dans le ventre, tu vas agoniser pendant des heures… Ce sera atroce…
Cette fois, une expression d’horreur passa sur ses beaux traits réguliers.
– Vous… Je… vous êtes un… un psychopathe, c’est ça ?… Pardon ! Je… je ne voulais pas dire ça !
Elle pouvait bien penser ce qu’elle voulait du moment que j’obtenais ce que je souhaitais. Mon silence l’effraya davantage.
– S’il vous plait, ne me tuez pas !
– Ça n’arrivera pas si tu fais ce que je dis… Alors, vire-moi cette robe !
– D’a… d’accord ! Ne vous énervez pas !
Je ne montrais pourtant aucun signe de colère. Pas même de l’agacement. Mais quel plaisir de la voir galérer un peu à descendre la tirette dans son dos. Les bretelles libérèrent les jolies épaules blanches. Puis, le vêtement tomba au sol autour des pieds, comme un rideau avant le spectacle.
Ce que je découvris me plut énormément. Elle portait un superbe ensemble très sexy. Une culotte brésilienne et un soutien-gorge. Rouge vif. Dentelles. Provocant et suggestif !
Je me calais dans le canapé pour admirer cette splendeur. Inès possédait de toute évidence une poitrine ronde bien proportionnée. Je devinais les larges mamelons.
Le ventre plat me confirma la pratique d’un sport autant que les cuisses fermes. Elle s’épilait le maillot : aucun poil ne dépassait de la culotte. Un nombril creux adorable, des hanches féminines, une taille de guêpe.
Les bas noirs contrastaient délicieusement avec la pâleur de sa peau et la couleur sanglante de ses sous-vêtements. Je fus un peu déçu de l’absence de porte-jarretelles. Rien de rédhibitoire, heureusement.
– Voilà…
Son timbre chevrotait. Mais elle surveillait les réactions derrière ses cils.
– Vous êtes content, là ?
– Oui… C’est très joli…
Ses mains fines tremblaient. Elle respirait plus vite. Une rougeur avait envahi tout son visage.
– Je… je suppose que je dois me mettre… toute nue, maintenant ?
Est-ce qu’elle en avait envie ? J’étais presque certain qu’une part d’elle-même le souhaitait honteusement.
– Non. Pourquoi ?
La jolie madame Payet fronça les sourcils. Je poursuivis, malgré ma bite qui enflait dans mon pantalon et que j’essayais encore de cacher en croisant les jambes :
– Je dois admettre que tu as bon goût en matière de lingerie. C’est vraiment très… sexy !
– Ah ?… Je… Merci…
Elle ne savait plus quoi dire. Je laissai le silence envahir ce grand salon cossu. En même temps, mes yeux dévalaient ce corps magnifique. Plus je l’admirais et plus je comprenais ce que Mike avait traversé.
– Et maintenant ? finit-elle par demander.
– Ramasse ta robe et va la poser sur ce fauteuil.
Elle obéit en s’accroupissant, me renseignant au passage sur sa souplesse. Puis, elle me tourna le dos quelques instants et je pus reluquer son superbe fessier. Il était encore plus beau que je ne l’avais imaginé.
Le slip échancré épousait parfaitement les rondeurs amples, n’en cachait qu’une partie. La chute de ses reins était bien marquée, émoustillante au possible.
– Et si tu me servais quelque chose à boire ?
Elle me contempla en fronçant à nouveau ses sourcils d’une adorable manière. Petit à petit, la peur s’évaporait pour céder la place à un certain trouble.
– Et qu’est-ce que vous voulez ?
– Je suppose que Jean-Christophe aime le whisky ?
– Elle tressaillit parce que j’appelais son mari par son prénom, puis elle opina d’un léger coup de menton.
– Ben voilà ! Je vais en prendre un. Sans glace… chérie !
Elle pinça les lèvres, comme pour marquer une désapprobation. Sans doute plus pour le terme faussement affectueux que je venais d’employer que pour le choix de l’alcool. Puis, elle se rendit jusqu’au bar qui occupait un angle de l’immense salon.
– Tu me l’offriras sur un plateau !
Elle ne répondit rien, mais elle revint en suivant mes instructions. Ce fut un régal de la voir avancer en petite tenue sexy, se déhanchant à cause de ses escarpins mauves à talons hauts… Et avec un plateau argenté dans les mains.
– Voilà.
– Penche-toi un peu…
– Comme ça ?
Elle s’inclina et sa poitrine suivit le mouvement sous le soutien-gorge. Je lorgnai les mamelons roses qui se devinaient sous la dentelle rouge. Les bouts déformaient le tissu. Ils étaient dressés. Ces préliminaires fonctionnaient à merveille ! Je n’en étais qu’à moitié étonné.
– Oui, c’est mieux…
Je pris le verre, puis désignai la table basse qu’elle avait repoussée.
– Pose le plateau là-dessus.
Elle essayait d’avoir l’air exaspérée, mais je n’étais pas dupe. Tout, dans son attitude, me confirmait que je la perturbais d’une façon assez particulière. Elle reluquait fréquemment le bas de mon ventre. Comme je gardais les jambes croisées, elle ne pouvait pas apercevoir l’énorme érection qui me gênait.
– Reviens devant moi.
Je bus une gorgée de ce whisky ambré. Excellent !
– Tourne-toi… Lentement.
Elle se conforma à cette nouvelle exigence, les joues rosies. Je pus ainsi admirer ses courbes sous différents angles. Inès possédait un corps réellement magnifique. Ses sous-vêtements l’embellissaient davantage. Les bas noirs s’arrêtaient à mi-cuisses avec des élastiques agrémentés de lignes argentées. Ils contrastaient avec la pâleur laiteuse de sa peau.
– Qu’est-ce que vous allez me faire ? demanda-t-elle encore.
Son timbre était de plus en plus éraillé. Je gardai le silence, sirotant l’alcool en admirant le show.
– Continue à tourner.
Je restai une ou deux minutes sans un mot, pour que grimpe un peu la tension. Puis, je posai une question dont j’avais déjà la réponse :
-Tu t’es habillée comme ça pour sortir ?
La regarder piétiner son tapis en m’exposant ses courbes comblait certains de mes fantasmes.
– N-non…
Je fis claquer ma langue, remontai légèrement mon arme.
– Je n’aime pas les menteuses.
Elle déglutit.
– Je… je ne mens pas…
Il était temps qu’elle comprenne que j’en savais beaucoup plus sur elle qu’elle ne pouvait l’imaginer.
– Si, puisque tu as rendez-vous avec Maxime Delantre.
Elle se figea pour me fixer avec un sourire crispé.
– Vous dites n’importe quoi.
– Il habite à deux rues d’ici, dans ce quartier. Tu devais passer l’après-midi avec lui, dans sa grande maison.
Elle secoua doucement la tête, de plus en plus perplexe.
– Il vient de divorcer. Tu le connais depuis trois ans et tu n’es pas tout à fait innocente dans sa séparation avec Valérie. Tu vas chez lui en l’absence de ton mari pour qu’il te baise.
Épouvantée que j’en sache autant, elle bégaya :
– Mais qui êtes-vous, à la fin ?
Je continuai, ravi de sa réaction :
– Vous auriez dîné ensemble. Sans doute un repas de traiteur. Et puis, vous auriez encore baisé. Peut-être même que tu aurais dormi chez lui. Il doit sûrement espérer que tu vas divorcer à ton tour pour te mettre avec lui.
– Arrêtez, maintenant !
– Mais tu ne le feras pas. Maxime gagne moins bien sa vie que Jean-Christophe, même si je suppose qu’il est meilleur au lit… Et on le sait bien, toi et moi : l’argent passe avant le sexe. Bien que, dans ton cas, tu veux les deux.
– Taisez-vous !
– Je pourrai te donner une liste de tes amants, mais elle serait sans doute incomplète. Tu es donc ce qu’on appelle : une épouse infidèle.
Un éclat de colère fit briller ses yeux bleus.
– Et bien oui ! J’ai rendez-vous avec Maxime et ça me regarde ! Quand il verra que je n’arrive pas, il va s’inquiéter et la police va venir. Qu’est-ce que vous allez faire, alors ?
Il y avait un défi dans sa question. Ce fut à mon tour de sourire.
– En réalité, personne ne va s’inquiéter puisque tu vas lui envoyer un SMS pour annuler ce rendez-vous.
– Jamais !
Je durcis mon visage et j’élevai ma voix, restant parfaitement maître de la situation :
– Jusqu’à maintenant, j’ai été très gentil avec toi ! Je t’explique les règles une dernière fois : tant que tu obéis à mes ordres, il ne t’arrivera rien de grave. Mais si tu m’emmerdes, les choses se passeront très différemment ! Est-ce que tu as tout bien compris… chérie ?
Je n’avais même pas eu besoin d’agiter mon Beretta outre mesure. Son coup de sang passé, elle blêmit.
– O-oui… Oui, j’ai compris… Ne… ne vous fâchez pas…
– Bien ! Alors, prends ton téléphone !
Elle détourna soudain le regard et murmura :
– Je… Il… il est à l’étage… Vous… Je… je dois le chercher ?
Arquant un sourcil, je lui indiquai un meuble étroit, à l’entrée du salon.
– Il est là-bas ! Je vais être très clair, Inès Payet. Si tu me mens encore une seule fois, je passerai à la manière forte ! Et tu peux être sûre que tu ne vas pas aimer ! Parce que ce sera douloureux pour toi !
Elle resta un instant sans réagir, la bouche entrouverte.
– Alors ?!
Un sursaut et elle fonça récupérer son téléphone.
– Que… que voulez-vous que je lui dise ?
J’avais anticipé tout cela et même le texte qu’elle devait transmettre :
– Écris : Désolé, imprévu. Pas dispo aujourd’hui. Pas la peine d’appeler.
Ses doigts tremblaient alors qu’elle tapotait sur l’écran tactile.
– Voi… voilà…
– Montre.
Elle retourna l’appareil et je pus lire qu’elle avait écrit mot pour mot ce que j’avais dit. Une bonne chose.
– C’est bien. Envoie et coupe la sonnerie. Je ne veux pas qu’on soit dérangés.
Elle le fit en silence, comprenant sans doute que je prévoyais de rester. Mais elle ne savait pas pour combien de temps, ni ce que j’avais réellement en tête.
– C’est fait…
– Parfait ! Pose ton téléphone sur la table basse… Tu vois ? Tant que tu es obéissante, les choses se passent bien.
– Vous me menacez avec une arme ! Je n’ai pas le choix !
– C’est vrai… Mais peut-être que tu aimes ça, qu’on te force un peu…
– Pas du tout !
Sa fierté parlait. Néanmoins, je remarquai le regard toujours fuyant et les tics qui faisaient légèrement trembler ses joues.
– Tu permets que je vérifie à quel point tu es une vilaine petite cachotière ?
– Comment ça ?
– Approche !
Elle s’avança jusqu’à frôler mes genoux ; me toisait dans un mélange excitant de crainte et d’arrogance. Le genre d’expression que seules les bourgeoises pouvaient avoir.
– Pose un pied ici !
Je désignai l’assise à côté de ma cuisse.
– Je… je vais abîmer le cuir…
– Je m’en fous.
– Laissez-moi au moins enlever mes chaussures !
– Pas tout de suite, non.
Elle hésita encore, jusqu’à ce que je la menace plus clairement :
– Si tu ne fais pas tout ce que je te dis, je te claque la gueule !
Il n’en fallut pas plus pour qu’elle lève sa jambe et place la semelle ainsi que le talon aiguille sur le cuir précieux. Je pouvais à nouveau sentir son délicieux parfum.
Je me redressai dans le canapé, le visage à hauteur de son ventre plat et de son adorable nombril.
– Tu veux que je pose mon arme ?
– Oui, souffla-t-elle dans un murmure.
– Tu as remarqué que je suis plutôt costaud, hein ?
Elle acquiesça, ne pouvant prétendre le contraire. Malgré la combinaison de livreur, mes muscles se devinaient aisément. Et pour cause : je pratiquais plusieurs sports.
– Bien ! Je te déconseille de faire la maline. Tu ne ferais pas le poids.
Nouveau coup de menton. Je pus déposer mon Beretta près de moi. La sécurité était en place et j’étais à peu près certain qu’Inès n’y connaissait rien en armes à feu. Même si elle s’en emparait, elle n’arriverait pas à tirer.
Je me laissai aller à admirer ses hanches et ses cuisses blanches. Ses jambes couvertes de nylon sombre me plaisaient également.
– Tu sais que tu es vraiment très belle et bien foutue ?
Elle haussa les épaules avec une petite moue boudeuse.
– Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu me trouves moche ?
Une hésitation et ses jolies narines frémirent.
– N-non…
Elle n’allait pas prétendre le contraire. Bien sûr, je ne représentais pas forcément son canon d’homme, mais j’avais du succès et je n’étais pas obligé de m’abaisser à ces frasques pour coucher avec une femme. Je ne le faisais que pour venger Mike. Cela, elle l’ignorait.
– Qu’est-ce qui te dérange, alors ?
– Vous… vous allez me violer…
Et je sentais bien que, dans sa bouche, ce mot ne possédait pas la terrible signification qu’elle prétendait lui donner.
– Je t’ai déjà dit que ça ne dépendrait que de toi.
– Je ne comprends pas ce que ça veut dire…
– Ne t’inquiète pas, ça va venir… Je peux t’assurer une chose : il va y avoir du sexe entre nous.
Elle tressaillit et son bassin eut un léger mouvement en avant.
– Ah ?
– Oui.
Je voulus toucher ses hanches, mais elle attrapa aussitôt mes poignets. Je levai des yeux contrariés sur son visage qui dépeignait toute une gamme d’émotions contradictoires.
– Laisse-toi faire… Sinon…
Elle me relâcha. Je décidai d’asseoir mon autorité :
– Les mains derrière la nuque !
Elle obéit et croisa les doigts à l’arrière de son cou, sous son abondante chevelure sombre.
– S’il vous plait… Ne me faites pas mal…
Sans lui répondre, je posai mes paumes sur les côtés de ses fesses. Le soyeux de ce contact m’enchanta.
– Mmmmm… Tu as la peau douce… Ça doit leur plaire, à tous ces mecs qui te sautent… Non ?
– Pourquoi est-ce que vous faites ça ?
Pelotant son postérieur, je pus en constater la fermeté et l’élasticité. Ma verge pulsait dans mon caleçon.
– Et tu as vraiment un sacré petit cul !… Tu dois tous les rendre fous !… Même ton mari… Je me trompe ?
– S’il vous plait…
La voix était mourante, mais aucune larme ne perlait à ses beaux yeux bleus. Au contraire, ils semblaient polluer par le désir.
Mes doigts filèrent sur les cuisses, fraîches et veloutées. Sa posture l’obligeait à m’offrir l’intérieur que je pus flatter à ma guise. Le grain de peau y était encore plus doux.
Je ne mettais aucune violence dans mes gestes. Très vite, sa respiration devint plus courte.
– Je vous en prie… Arrêtez…
– Je commence à peine, chérie !
Je me penchai pour déposer un baiser sur son nombril creux si sexy. Puis, en reculant, je frôlai sa culotte au niveau de sa vulve. Elle aspira une goulée d’air en se tendant subitement.
– Non ! Pas là !
J’avais senti la chaleur intense à travers le fin renfort.
– Oh, si ! Là !
Du bout des doigts, je passai encore… et encore… et encore. Elle se mit à se dandiner en se mordillant la lèvre.
– S’il… s’il vous plait… Ça… ça chatouille !
J’allais de son visage éperdu de honte à son slip agrémenté de dentelles.
– Et alors ? Tu aimes ça, non ?
Elle secoua la tête en m’implorant de ses yeux bleus. Dans le même temps, une tache sombre et humide s’épanouissait sur le tissu. Une odeur familière de coquillage chaud m’enveloppa.
– Menteuse ! Tu mouilles !
Un sanglot rentré la saisit, mais elle n’arrêtait pas de se déhancher par petits à-coups, avec une lascivité qui ne pouvait tromper personne.
– Je vous en prie…
Ce timbre mourant restait sa seule défense, car elle ne faisait rien d’autre pour échapper à ces caresses. J’avais même le sentiment qu’elle s’offrait sans en avoir l’air.
– Oh, oui, ça te plait !
Le slip s’imbibant de sécrétions chaudes et odorantes, les lèvres vaginales se devinaient de mieux en mieux.
– Tu aimes le sexe, pas vrai ?
Elle inspira fort et détourna le regard. Je la trouvais très excitante avec ses mains derrière sa nuque.
– Réponds à mes questions, ou je vais te faire mal ! Alors ? Tu aimes le sexe ?
– Comme… comme tout le monde…
– Ah, je ne crois pas, non…
De l’index, je lissai lentement la partie médiane de sa vulve à travers la culotte.
– Un inconnu est en train de te branler et tu te laisses faire…
– Vous m’y obligez !… Mmmmmnnnn…
Elle ne pouvait plus retenir ses gémissements. D’une main je caressais ses fesses, de l’autre je taquinais sa chatte que je brûlais d’envie de découvrir.
– Peut-être, mais tu mouilles comme une petite salope… Est-ce que tu es une petite salope, Inès ?
– N-non… Mmmmmnnnn…
Le tissu se gorgeait de sécrétions et la chaleur ne cessait d’augmenter.
– Vraiment ? Pourtant, tu couches avec beaucoup d’hommes… Tu trompes ce pauvre Jean-Christophe sans arrêt… C’est pas définition d’une salope, ça ?
– Ça ne vous regarde pas ! Ce sont mes affaires, pas les vôtres !… Ooohhmmnn…
J’alternais les pressions et les chatouilles dans la périphérie de son sexe. C’était un régal de la voir se tortiller sous mes doigts.
– Ah oui ?… Alors, dis-moi un peu… Tous tes amants, ils te font ce genre de choses ?
– N-non…
Sa bouche pleine se pinçait sans cesse alors qu’elle tentait de retenir les râles de plaisir qui lui venaient.
– Mais tu voudrais qu’ils le fassent… Je me trompe ?
Elle fronça les sourcils sans me regarder.
– Je… je ne sais pas… Mmmmnnoooh…
– Oh, si ! Tu sais !… Tu fantasmes qu’on te force, qu’on te soumette… Peut-être même qu’on te dresse !
Chacune de mes sentences la fit réagir. Des aspirations sous forme de hoquets rentrés. Des avancées du bassin. Elle chercha à accentuer les pressions que j’exerçais sur sa vulve, ce que je ne lui accordais pas.
– Tu ne dis rien ?
– Non…
Sa fierté la retenait encore, mais elle n’allait pas tarder à lâcher prise. Tout de même, je me demandais si Mike était déjà arrivé à la faire mouiller autant. Maintenant, je comprenais pourquoi cette histoire l’affectait tellement. Cette Inès n’était pas banale !
– Tu veux peut-être que j’arrête ?…
Elle aurait pu saisir cette perche. Elle ne le fit pas.
-Je… je ne sais pas… N-non…
On y était.
– Tu veux que j’aille plus loin, alors ?
La pulpe de mes doigts était trempée de cyprine. L’odeur chaude et marine de sa chatte m’enivrait. Je commençais à avoir du mal à me contrôler.
Elle haletait et j’entendis à peine son murmure :
– Oui…
Je me penchai à nouveau pour embrasser le sommet de son slip. En même temps, je pelotai ses fesses et massai sa fente à travers le tissu.
Mmmmmmmnnnnnn !
Son gémissement fouetta ma libido. Ma propre voix me parut éraillée par l’émotion quand je poursuivis :
– D’accord, mais il faudra être très obéissante !
– Je… le… serai…
Quel désarroi sur son beau visage ! Elle devait vouloir lutter contre ses pulsions, sans y parvenir.
– Je n’aime que les petites salopes soumises !
Je chuchotai presque. Malgré moi ! Cette fille me rendait fou de désir alors que j’aurai souhaité rester totalement maître de la situation.
– Ah ?
– C’est ce que tu es ?
– Oui…
Elle répondait sur le même ton crapuleux que moi, faisant danser son ventre au rythme lascif de mes caresses et de mes frôlements.
– Dis-le.
– Je suis une petite salope soumise…
– Bien… Recule, maintenant.
Je vis bien qu’elle le fit à contrecœur. Ses hanches remuaient encore doucement lorsqu’elle se retrouva au milieu du tapis et qu’elle me demanda tout bas :
– Vous… vous voulez que je me mette toute nue ? C’est ça ?
Presque une supplique ! Mais elle devait comprendre que je gardais la main sur la situation.
– Pas tout de suite, non…
Il y eut un éclair de déception dans ses prunelles, avant qu’elles brillent de convoitise lorsque j’ajoutai :
– Je parie que tu as envie de voir ma bite.
Elle acquiesça, incapable sur le coup de sortir le moindre mot.
– Alors, mets-toi à genoux devant moi.
Je ne criais pas. Il n’y avait aucune agressivité dans ma voix. Même pas une vraie fermeté. Pourtant, elle s’agenouilla sans rien dire et avec beaucoup d’empressement.
– Je vais me mettre à l’aise, si tu permets…
– Oui… Oui, allez-y…
Je savais que de me déshabiller représentait un risque. Cela empêcherait une fuite rapide en cas d’imprévu. Mais je voulais désormais lire plus de choses dans ses yeux.
Je commençais par retirer mes chaussures et mes chaussettes. Elle me regardait faire dans sa posture certainement humiliante pour elle… tout en se trémoussant doucement.
J’ouvris la combinaison de livreur prêté par mon ami, m’en débarrassai. Les paupières d’Inès s’écarquillèrent quand elle découvrit mon corps musclé. Je m’épilais le torse et cela avait l’air de lui plaire.
Finalement, je me retrouvais en caleçon. Mon sexe dur se devinait sans problème, moulé dans le sous-vêtement… d’autant qu’une partie dépassait de l’élastique. Décalotté, mon gland était visible et brillait de lubrifiant.
Inès n’en revenait pas. Elle restait bouche bée, le regard fixe et les narines pulsantes. Je faisais régulièrement cet effet, étant vraiment bien outillé.
– Ça te plait ?
Elle tressaillit, comme arrachée d’une rêverie. Elle me détailla quelques secondes avant d’acquiescer… et de passer inconsciemment sa langue sur ses lèvres pleines. Une vision qui me donna envie de lui sauter dessus !
Je m’approchai, les mains sur les hanches.
– Alors, prouve-le !
Elle leva son visage vers moi. Quelle beauté ! Elle pouvait collectionner les amants ! Avec un minois pareil et ce corps de rêve, la plupart des hommes devaient instantanément tomber amoureux.
– Comment ?
– Fais un bisou sur mon bout.
Je voulais juste la rabaisser un peu, mais ce fut elle qui me prit quasiment au dépourvu. Elle enlaça mes hanches et mit sa bouche en cœur… pour couvrir mon gland humide de baisers passionnés !
– Smack… Comme ça ?… Smoutz… C’est bien ?… Biz…
Toute la peur que je lui avais inspirée au départ semblait avoir disparu.
– Oui… Descends mon caleçon, maintenant !
À nouveau ses belles dents blanches grignotèrent nerveusement sa lèvre inférieure. Ses doigts délicats et frais firent glisser le sous-vêtement à mes pieds. Me voilà plus nu qu’elle !
En se redressant, elle loucha sur mon membre raide. Sur mon pubis, je gardais une toison courte, ainsi que sur mes bourses lourdes et pleines.
– Ça te plait toujours ?
– Oui !
– Tu veux encore l’embrasser ?
Elle ne parvenait plus à détacher ses yeux de mon sexe, opina en déglutissant.
– D’accord… Montre-lui que tu as envie d’elle !
Cette fois, elle prit ma queue avec avidité, la tordit légèrement… et laissa courir sa bouche pulpeuse sur tout le long en déposant des baisers amoureux. Je devinais qu’elle serrait les cuisses. Elle humait mes senteurs intimes avec délice.
Très vite, son autre main se perdit sur mon cul ferme.
– Tu voudrais embrasser mes fesses aussi ?
– Oui !… Oui ! Oui !
Une approbation soufflée. Je me retournai donc et l’entendis soupirer de bonheur. Puis, ses lèvres pressèrent ma peau en plusieurs endroits, longuement.
Cela s’accompagna de caresses. Je n’avais rien exigé. Elle me pelota avec une sorte d’urgence. Son nez glissa le long de ma raie, de haut en bas. Le vernis de bienséance de la bourgeoise se craquelait. Cette fille devait avoir quelques fantasmes plus tordus que je ne l’avais cru. Est-ce que Mike l’avait senti, lui aussi ? Est-ce qu’il en avait profité ? J’en doutais…
Je la laissais faire un moment avant de me retourner.
– On dirait que je te plais vraiment…
Elle ne répondit pas, louchant sur mon sexe qui pulsait.
– Tu as envie de me sucer ?
Comme elle gardait un silence borné, je dus la menacer. Toujours sans élever le ton :
– Il faut que je reprenne mon flingue ?
– Non !
– Alors, réponds, quand je te pose des questions !
Elle me contempla depuis sa posture de soumise. Ses superbes prunelles bleues me parurent totalement polluées par le vice.
– Oui !… Je… j’ai envie de… de vous sucer… monsieur…
J’eus l’intime conviction que j’exauçais un vœu inavouable. Et puis, cette manière subite de s’adresser à moi…
– Monsieur ? répétai-je. Hahaha ! Ça, ça me plait !… Okay… Montre-moi ce que tu sais faire… petite salope !
Elle réprimait un sourire.
– Oui, monsieur !
Inès fondit sur ma verge comme un oiseau de proie sur un rongeur. Elle m’engloutit dans sa bouche chaude et humide. Une main enserra la base de mon sexe, l’autre saisit mes bourses pour les cajoler.
J’avais pris une douche avant d’enfiler la combinaison. Pourtant, j’avais le sentiment que même sans cela, elle n’aurait pas été rebutée.
Elle commença à me sucer presque avec voracité. Je dirai même qu’elle me pompait ! Je ne sentais pas ses dents, ne réalisant qu’à cet instant d’un risque. Et si elle avait voulu me mordre ? Non… Ce que j’avais lu dans ses yeux ne pouvait pas être feint.
À un moment, elle me recracha… pour mieux lécher avec gourmandise mon gland.
– Ça vous plait, monsieur ?
Sa langue agile s’enroulait autour de ma corolle… descendait jusqu’à la base… remontait…
– Mmmmm, ouais !… Tu es douée !
Cette fois, le sourire s’épanouit juste avant qu’elle m’embouche encore. Je me laissais faire, me concentrant pour ne pas que le plaisir devienne trop brutal. Même si éjaculer sur sa jolie petite gueule se révélerait jouissif, j’avais d’autres projets.
Lorsqu’elle délaissa à nouveau mon membre pour embrasser mon bout comme si j’étais son amant, je poussai le bouchon plus loin :
– Lèche-moi aussi les couilles, chérie.
– Oui, monsieur !
Sans lâcher mon sexe, elle se pencha pour titiller mon scrotum lourd. Sans aucune hésitation ! Mes testicules roulèrent sous sa délicieuse langue. Elle était si chaude… humide… douce !
– Comme ça, monsieur ?… C’est bien ?
Est-ce qu’elle cherchait mon approbation ? Est-ce qu’elle me défiait ? Je l’ignorais. En tout cas, elle savait y faire et me masturbait en même temps. J’en avais le souffle court.
– Oui… Suce-les, maintenant.
Elle laissa échapper un soupir. Et elle le fit ! Mes bourses se retrouvèrent entre ses lèvres… puis entièrement dans sa bouche !
Oooorrrrrhhmmm !!
Aucune femme ne m’avait jamais fait ça de cette manière ! Elle s’y prenait avec un mélange de douceur, de gourmandise et de sensualité qui m’amena dangereusement près d’une éjaculation phénoménale ! Décidément, cette Inès était une perle !
Lorsque je fus à deux doigts d’exploser, je grognai :
– Ça suffit ! Arrête !
Elle me libéra et leva ses yeux exaltés sur moi. Elle respirait aussi vite que moi et ses lèvres luisaient de salive.
– Oh, merde ! Tu es vraiment douée, chérie !… Jean-Christophe te demande ce genre de trucs ?
Elle secoua doucement la tête.
– Et tes autres mecs ?
Idem. J’étais étonné.
– Tu ne joues jamais la soumise avec eux ?
Encore une dénégation. Je pouvais le comprendre. Inès était tellement belle qu’elle impressionnait sans doute la plupart des hommes. J’en avais la preuve avec ce pauvre Mike !
– Mais tu aimes ça…
C’était plus un constat qu’une question. Elle répondit tout de même dans un chuchotement crapuleux :
– Oui, monsieur…
Presque un appel à continuer.
– Okay… Lève-toi et enlève ton soutif !
Je lus un regret sur ses traits, quand elle dut abandonner ma queue et se redresser avec souplesse. Ce fut très passager. Sitôt l’agrafe ouverte, une nouvelle rougeur envahit ses joues.
Je notai que l’intérieur de ses cuisses brillait, enduit de sécrétions vaginales. Elles avaient débordé sa culotte !
Les bonnets de dentelle glissèrent et la poitrine s’épanouit devant mes yeux ébahis. Deux merveilles blanches venaient d’apparaître. Des globes ronds et charnus, pesant avec une sensualité folle au-dessus du ventre plat. J’avais déjà entr’aperçu les larges mamelons d’un rose délicat. Ils se révélaient parfaitement dessinés. Mieux : les pointes en étaient dressées, longues et épaisses.
– Wouah !
Ce fut tout ce que je pus exprimer sur le coup. Elle laissa tomber le sous-vêtement sur le tapis et battit des cils.
– Ils vous plaisent, monsieur ?
– Ils sont… magnifiques !… Tu sais, j’adore peloter de beaux nichons !
Ses pommettes se marbrèrent davantage tandis qu’elle bombait la poitrine.
– Allez-y… Ils sont à vous…
– Tu es sûre ?
Elle déglutit avant de répondre, le ton plus bas que jamais :
– Je n’ai pas le choix… Sinon, vous allez me faire mal… non ?
Je ne m’étais pas attendu à ça. Un drôle de jeu de rôles s’était établi entre nous et, finalement, cela me convenait.
– Exactement !
Je m’emparai de ces gros melons laiteux. Ni trop fermes ni trop mous, ils me ravirent par leur malléabilité… et leur douceur extrême.
Inès garda la bouche entrouverte.
– Je dois laisser mes mains dans le dos, monsieur ?
– Oui. Laisse-toi faire.
– Sinon vous allez m’attacher ?
Je ne savais pas si elle m’envoyait un message ou si elle le craignait réellement. Peut-être fantasmait-elle d’être ligotée… Ou bien, elle voulait que je la menace pour qu’elle se sente plus contrainte. Je m’en moquais un peu sur l’instant.
– Oui, c’est ça ! Sinon, je t’attache.
Un drôle de soupir sortit de sa gorge, mais elle mit ses mains dans le dos. Je pus caresser et malaxer ses nichons à ma guise. Ils étaient si soyeux et souples ! Tellement beaux !
– Mmmmnnnrr… Dou… doucement… Oooohrrmmmm… monsieur…
Elle n’aurait rien pu dire de plus émoustillant ! Surtout avec ce petit air à la fois martyrisé et ingénu ! Un sourire sadique me vint.
– Tais-toi ! Tu as dit qu’ils sont à moi !
– O-oui… Mmmmmnnrrr… C’est vrai…
Mes pouces effeuillèrent les longues tétines qui durcirent davantage. Son regard devint fixe.
– Oui… Faites-leur ce que vous voulez, monsieur… Ooooohhrrmmmm…
– Je ne vais pas me gêner, chérie !
Je pris ses bouts entre mes doigts pour les astiquer. Elle se déhancha, prisonnière de ses sensations. Son bassin ondulait si lascivement que je finis par me coller contre elle. Ma poitrine musclée contre ses seins moelleux !
– Embrasse-moi !
Elle secoua la tête.
– Non… Pas ça, monsieur…
– Pourquoi ?
– Je suis mariée… Ce ne serait pas bien…
Elle gardait sa voix de fille soumise. Nos nez se frôlèrent. J’étais sûr qu’elle en avait autant envie que moi. Que son prétexte ne tiendrait pas longtemps face à ses désirs.
– Tu n’embrasses jamais tes amants ?
Elle fit à nouveau non, tout en plongeant ses yeux bleus dans les miens. Mes mains continuaient à peloter lentement ses nichons écrasés contre mon torse.
– Tu préfères qu’on aille dans ta chambre ? Que je t’attache sur ton lit ? Que je te fouette avant de me servir de toi comme d’une poupée gonflable ?
Je pensais avoir bien assimilé les règles de ce petit jeu qu’elle avait elle-même instauré.
– Non, monsieur ! Pas ça… Je vous en supplie…
Et je lus tout le contraire dans ses prunelles. Mais je n’avais pas le matériel et nous étions déjà allés trop loin pour que je puisse me retenir si longtemps.
– Alors, fais ce que je te dis !
– Oui, monsieur…
Elle pressa soudain ses lèvres contre les miennes. Qu’elles étaient douces !
Très vite, nos langues se questionnèrent… puis se mélangèrent. Elle ferma les paupières et se laissa aller. Elle avait l’haleine fraîche, légèrement polluée par les saveurs de ma verge. Oui, elle n’attendait que cela. La passion qu’elle mit, tout en gardant ses mains dans le dos, ne mentait pas.
Lorsque je stoppai ce baiser, nous restâmes un long moment à nous regarder en silence.
– Wouah ! m’écriai-je malgré moi. C’est comme ça que tu embrasses ton mari ?
Elle fit non de la tête. Je n’en revenais pas. Surtout, il m’en fallait maintenant plus. Lâchant sa poitrine, je la poussai en arrière pour la faire reculer.
– Assieds-toi là !
Elle se retrouva dans l’un des fauteuils de cuir assortis au canapé.
– Vous… vous allez me… me baiser, monsieur ?
Tiens, elle ne disait plus « violer ».
– Tu verras bien ! Lève les jambes !
Je m’accroupis devant elle tandis qu’elle obtempérait. Puis, saisissant son slip par les côtés, je le fis glisser le long de ses cuisses… puis de ses mollets toujours ornés de ses bas noirs. Elle se retrouvait presque à poil.
Je respirai longuement sa culotte trempée. Quel parfum incroyable ! Iodé, chaud, lourd… charnel !
– Mmmmmm… Tu sens bon, dis donc !
Elle me regardait faire, attendant l’ordre suivant avec impatience. Je m’agenouillai à mon tour, pour être plus à l’aise.
– Écarte !
La fente apparut, entrouverte. Ça brillait. Le pubis comme les pourtours étaient glabres.
– Tu t’épiles entièrement… C’est bien ! J’adore !… Approche… Glisse en avant, allez !… Mets-moi ce petit cul au bord !
Elle obéissait sans rechigner.
– Bien… Maintenant, passe tes jambes sur les accoudoirs !
– Mais… vous allez tout voir, monsieur…
Ce n’était même pas une protestation. Juste un constat qui faisait vibrer sa voix.
– Ouais. Tu vas tout me montrer, ma jolie petite salope ! Ou je t’attache !
– Non ! Non, pas ça ! Je le fais… Regardez, monsieur ! Je le fais !
Son visage venait de s’embraser. Une rougeur violente qui descendit jusqu’à sa poitrine alors qu’elle séparait ses cuisses… qu’elle passait ses mollets par-dessus les accoudoirs… qu’elle m’exhibait toute sa vulve !
– Mmmmmm… Adorable !
Je n’exagérais pas. Je n’avais jamais vu une aussi jolie chatte ! Une superbe blessure, pas trop longue, avec des grandes lèvres assez effacées et d’une belle teinte opaline. Les nymphes charnues dépassaient, plus brunes et trempées de cyprine odorante.
J’aurais pu la tripoter moi-même. J’en avais envie. Mais je souhaitais l’enfoncer un peu plus dans l’humiliation parce que je sentais qu’elle en tirait des plaisirs obscurs et très forts.
– Qu’est-ce que tu attends ? Je veux tout voir, je t’ai dit !
Elle ne comprit pas tout de suite.
– Co… comment ça, monsieur ?
– Ouvre ta chatte ! Montre-moi l’intérieur !
– Mais… co… comment ?
– Avec tes mains, chérie !… Allez !
Elle hoqueta, ayant saisi. Puis, rouge comme une tomate, elle plaça ses doigts de part et d’autre de sa fente. Les chairs se disjoignirent sous mes yeux ravis.
– Comme ça, monsieur ?
Tout le bas baignait dans une mouille translucide qui s’écoulait paresseusement sur le périnée. Plus haut : le méat légèrement aplati et surtout l’amorce d’un pépin qui dardait.
– Ouvre mieux. Je veux voir ton trou et ton clito.
Elle gémit d’un bonheur honteux et s’exhiba davantage. Cette fois, je pus contempler l’entrée du vagin. Le bourgeon nacré au sommet de la fente se dressait hors de son capuchon comme le gland d’une minuscule bite.
– Avance encore un peu… Je veux aussi voir ton trou du cul !
– S’il vous plait, monsieur… Non…
Sa petite voix geignarde me donnait envie de la bousculer. Peut-être le faisait-elle exprès.
– Tout de suite ! Ou je vais te faire très mal !
– Non ! Pas ça !… J’obéis, monsieur ! Regardez !
Elle glissa sur l’assise, les cuisses totalement ouvertes, jusqu’à ce que je puisse admirer son anus… adorable comme tout le reste ! La bave vaginale l’atteignit très vite. Aucun poil disgracieux pour retenir les épanchements.
– Oh, le joli petit trou !
Inès se grignotait la lèvre du bas en m’observant derrière ses cils. Ses hanches remuaient malgré elle, de plus en plus.
– Joue avec tes seins !
– Pa… pardon ?
– Tripote-toi les nichons, chérie ! Sinon…
Ses mains délaissèrent aussitôt les abords de sa vulve pour s’emparer de sa poitrine. Je n’avais pas eu besoin de préciser ma menace.
Les gestes me parurent un peu trop mécaniques.
– Mieux que ça !… Fait comme quand tu es seule !… Astique-toi les tétines !
Elle haletait. Ses longs doigts pâles, si délicats, manipulèrent ses mamelons et les pointes. La fente entrouverte gonflait de désirs, laissait sourdre plus de sécrétions.
– Tu aimes te montrer, hein, petite salope ?
Ses fesses ondulaient sur le fauteuil. Ses seins se balançaient avec volupté sous les paumes et les phalanges.
– Vous m’obligez à le faire…
– Mais tu adores ça !
– Je… je ne sais pas, monsieur…
Je m’entendis ricaner.
– Arrête de mentir ou je vais devoir t’attacher !
Mmmmmnnnnrrr…
Encore ce soupir rentré. Une part d’elle devait avoir très envie que je le fasse pour de bon.
– Non !… Je… vous avez raison… J’adore ça !
Elle se pinça le bout des seins tout en faisant cet aveu. Les sourcils froncés et les paupières plissées, elle semblait lutter contre le plaisir.
– Tu aimes les minettes ?
Là, elle comprit immédiatement et secoua la tête, sans conviction :
– Non… Je n’aime pas ça du tout !
– Pourquoi ?
– Je… C’est… c’est sale… et trop… trop cochon et… je…
À bout d’arguments, elle ajouta un grognement indéchiffrable. De mon côté, j’avais bien trop envie de la goûter pour renoncer.
– Ah oui ? Alors je vais t’en faire une très longue ! Et trop profonde !
Elle ouvrit la bouche avec une expression ambiguë.
– Non !… S’il vous plait, monsieur !… Pas ça !
– Et continue à te peloter les nichons ou je devrais vraiment me fâcher !
Je plongeai sans attendre sur cette sublime figue entaillée, exalté au premier coup de langue par les saveurs de coquillage chaud.
– Oh, monsieur ! Non !
Mais elle poussa son bassin en avant. Je m’enfonçai dans les replis mous, à l’assaut du vagin qui ne cessait de dégorger de sécrétions.
– Je vous en prie ! Non !
Mes lèvres se refermèrent sur les nymphes sensibles pour les suçoter avec passion. Mes mains se perdirent sur les hanches douces et ses cuisses délicieusement fermes.
– A-arrêtez… Monsieur…
Je fourrais son trou gluant, buvais sa mouille avec avidité. Elle réagissait en frottant son pubis contre mon visage.
– S’il vous plait
Sa voix déraillait. Je voyais qu’elle se tripotait les tétons avec insistance. Qu’elle les pinçait et les allongeait.
Je mis ma langue en pointe et me penchai davantage pour aller titiller l’anus aux goûts à peine plus prononcés.
– Non ! Pas là ! C’est trop dégoûtant !
Pourtant, elle était très propre. Elle embaumait de partout et ses effluves intimes n’avaient rien de rebutant. Et elle avait beau le nier : plus je léchais sa pastille, plus elle ondulait sur le fauteuil, geignant et grognant.
Je finis par remonter sur sa vulve brûlante et mis ma promesse en œuvre : la brouter longuement… profondément… intensément ! Je lapais, suçais, aspirais et avalais. Mon nez effeuillait le bouton raide.
Elle ne disait plus rien, ses halètements de plaisir étant ponctués de petits cris, de gémissements et de râles. Cette minette dura plusieurs minutes. Tout mon visage fut enduit de sécrétions. Si Mike me voyait !
Lorsque je la sentis prête à exploser, je remontai sur son clitoris pour le saisir entre mes lèvres.
– Ooooooohhhhrr… Oui !
Elle ne parvenait plus à fermer la bouche. Elle malmenait sa poitrine, me confirmant son petit côté masochiste.
Deux doigts dans la fournaise de son vagin, et je les coulissais pour augmenter son plaisir.
– Oui !… Mmmmmmnnnnn… Oui ! Oui !
Je titillai son bourgeon du bout de langue. La saveur un peu plus acidulée picotait mes papilles avec délice. Très vite, je ne parvins plus à me contenir et suçais ce bout de chair hypersensible tout en la masturbant.
– Ooooohhhhrrrr !! Oui ! Encore !… Mmmmmnnnrrrr !! OOOOOOHHHRRRRR !!
Elle projeta son bassin en avant, le pressa contre moi en ondulant. L’orgasme la fit crier et gémir. Son corps se tendit. Lorsque je voulus reculer, elle me saisit le crâne et me força à rester contre elle. Des giclées de cyprine brûlante m’inondèrent le visage. Je n’avais jamais vu ça chez une femme !
MMMMNNNNRRGGGGHH !!
Au bout d’une vingtaine de secondes, elle libéra ma chevelure et s’avachit dans le fauteuil.
Je la contemplais, à la fois intrigué, admiratif et excité.
– Eh bien, dis donc ! Pour quelqu’un qui déteste les minettes, celle-là t’a fait de l’effet !
– C’est… parce… que… vous… m’avez… obligé…
Que devais-je comprendre ? Qu’elle avait joui si fort parce qu’elle avait eu l’impression d’une contrainte ?
Je me relevai et elle resta alanguie dans son siège, ne demandant même pas à fermer le compas de ses cuisses. Elle louchait sans cesse sur mon sexe raide en reprenant son souffle.
– Moi, je crois que tu m’as menti…
– Non…
– Si… Je crois que tu adores te faire sucer la chatte !
– Je vous jure que non !
– Tais-toi !
Elle sursauta dans le fauteuil parce que je venais de crier. Je la surpris à frôler ses mamelons du bout des doigts.
– Je suis sûr que tu voudrais que je t’emmène dans ta chambre !
– Pourquoi ? Qu’est-ce que vous feriez ?
Inès conservait ce timbre bas et rauque. Malgré son orgasme, elle avait toujours envie. Mike avait mentionné qu’elle était insatiable et même un peu nymphomane. Je ne l’avais pas cru, mais je commençais à penser qu’il n’avait pas exagéré.
– Je t’attacherai sur ton lit, bien sûr !
– Toute nue ?
– Oui ! Et je m’amuserai avec ton corps ! Comme j’en ai envie !
Elle faisait non de la tête tout en chatouillant ses bouts de seins tendus. Ses yeux bleus semblaient fixés sur un point derrière moi… Elle était perdue dans une rêverie érotique.
– Et vous… vous me violeriez… C’est ça ?
– Entre autres, oui !… Est-ce que je dois le faire
– Non…
Mais son expression, son regard, ses lèvres et même tout son corps me suppliaient du contraire. J’étais persuadé qu’elle se débattrait un peu. Qu’elle essaierait de me convaincre d’arrêter… Et cependant, je n’aurai pas beaucoup de mal à l’immobiliser.
– Tu as de la chance : je n’ai pas le temps pour ça.
– Ah ?
Il avait de la déception et du soulagement à parts égales. Il fallait que Mike ait sa petite revanche par mon entremise. Même s’il n’en saurait sans doute jamais rien… et que je n’allais rien en dire à Inès.
– Mais tu mérites quand même une punition…
Le mot la fit frissonner comme tous les autres termes à connotations sexuelles qui avaient été prononcés depuis mon arrivée.
– Pourquoi ?
– Pour m’avoir menti, bien sûr !
Elle déglutit et une main descendit au niveau de son pubis pour frôler avec légèreté sa vulve. Encore épanouie d’avoir été léchée et sucée, Inès ne semblait même pas se rendre compte qu’elle se donnait en spectacle.
– Peut-être… Vous voulez me punir comment, monsieur ?
Je n’en avais eu qu’une très vague idée jusque là. Cependant, cette façon qu’elle avait de m’appeler « monsieur » me donnait l’impression d’avoir une grande gamine devant moi. Et du coup :
– Une bonne fessée !
Elle demeura bouche bée durant de longues secondes, me regardant avec une sorte de stupeur ravie.
– Vous… vous croyez, monsieur ?
– Oui ! Debout !
Elle n’objecta plus rien, ne chercha même plus à ce que je la menace. Le visage rouge, elle ramena ses jambes devant elle et se redressa, légèrement chancelante.
Une partie de l’assise en cuir luisait de sécrétions. Je m’installai tout de même dans le fauteuil, remarquant à peine cette humidité qui refroidissait rapidement.
Je tapotai sur mes genoux :
– Tu sais ce qu’il te reste à faire, non ?
Elle opina puis vint se placer en travers de mes cuisses. Elle n’osait plus me regarder. Sa lourde poitrine la gêna un peu pour trouver un point d’équilibre, mais elle y parvint. Mon bout frôlait son corps, engendrant quelques frissons de volupté pure.
– Vous… vous allez vraiment me donner la fessée ?
– Oui !
Elle ne semblait pas y croire. Je caressai les sublimes rondeurs blanches, fasciné par leur douceur… par leur opulence… par cette raie appétissante !
– Vous avez raison, monsieur ! souffla-t-elle. J’ai été très vilaine !
– Oh oui, tu es une vilaine fille ! Tu trompes ton mari ! Tu couches avec plusieurs hommes ! Et tu n’as pas de respect pour eux !
Je doutais qu’elle puisse seulement deviner cette référence à Mike. De plus, tout était vrai. Elle poussa un soupir impudique.
– Oui… Je mérite une grosse fessée…
Elle se trémoussait sur mes cuisses, comme une provocation. J’avais le sentiment qu’elle vivait un fantasme inavouable. Peut-être qu’aucun de ses amants n’avait jamais osé aller dans cette direction avec elle…
– Tu vas l’avoir !
CLATCH !
Ma main s’abattit fort sur le postérieur.
– Aaaïïïïeeee !!
Un cri un peu exagéré.
– Je vais te rougir le cul !
– Oui !
VLATCH ! Mmmmnnnrrrhh !! CLACK ! FLATCH ! PLATCH !
Je frappais méthodiquement, une fesse après l’autre. Mon bras gauche la maintenait contre mes jambes, même si elle ne cherchait pas à échapper à cette correction.
CLACK !… FLATCH !… PLATCH !… CLATCH !…
Elle glapissait, gémissait, se tortillait. Quel bonheur de voir son postérieur rosir. De sentir ma paume et mes doigts s’enfoncer à chaque fois dans cette chair tendre et soyeuse.
– Voilà comment on traite les petites putes qui trompent leurs maris !
CLACK !
– Mmmmnnn… Oui ! Je le mérite, monsieur !
VLATCH !
– Tu n’es qu’une sale petite chienne qui ne pense qu’à baiser !
CLACK !
– Oui !… Ouille !… J’ai honte, monsieur !
– J’espère que ça va te servir de leçon !
PLATCH !
– Oui !… Je ne le ferai plus !
Elle ne devait pas croire elle-même à ses paroles. Mais je m’en moquais. Contempler ces fesses qui prenaient une teinte écrevisse m’excitait tellement que je n’allais plus pouvoir me retenir.
CLACK !… PLATCH !… VLATCH !…
Ses jambes gainées de nylon noir battaient le rythme. Je finis par glisser ma main entre ses cuisses et découvris la fournaise humide.
– Tu es trempée, ma parole !
Mmmmmnnnghhhhh…
Le gémissement de honte éperdue se coupla d’une plainte de plaisir. Je fis clapoter mes doigts dans ces chairs molles. L’odeur de sa mouille se répandit à nouveau, me fouettant les sens.
– Merde ! Il faut que je te baise !
Je la repoussai et elle se redressa. Elle lorgna avec gourmandise mon membre dur. De mon côté, je ne me lassais ni de ses courbes féminines ni de son magnifique visage.
– Oui ! fit-elle comme un grognement animal. Baisez-moi !
Mais, alors que j’allais exiger qu’elle me conduise dans sa chambre malgré mes résolutions, elle grimpa sur le fauteuil où j’étais assis. Sans attendre et en me faisant face, elle saisit mon sexe et chercha à se placer au-dessus.
Un frisson de bonheur me parcourut dès que mon gland effleura sa vulve.
– Qu’est-ce que tu fais ?
– Je veux que vous me baisiez, monsieur ! J’ai trop envie !
Et elle s’empala sur ma queue en poussant un râle.
Sa chatte était brûlante. Si douce et humide. Elle me serrait si bien !
– Tu viens de dire que tu ne tromperas plus ton mari !
Elle ouvrit grand ses beaux yeux bleus. Un sourire aguicheur aux lèvres, elle avoua :
– J’ai menti, monsieur !
Elle posa ses mains sur mes épaules, cala ses jambes entre mes cuisses et les accoudoirs… et commença à me chevaucher.
Je n’en revenais pas. Cette fois, j’en avais la preuve : Mike n’avait pas exagéré. Et je comprenais désormais son désarroi quand elle avait mis fin à leur relation.
Elle fit coulisser ma verge en elle, m’imposant son rythme. Son visage exprimait la luxure qui l’animait. Des halètements sortaient de sa bouche humide entrouverte. Ses seins se balançaient juste sous mon nez, avec une volupté élastique à me rendre fou de désir.
– Vous aimez ce que je vous fais, monsieur ?
Elle avait le souffle court, mais ne faiblissait pas.
– À ton avis ?
Sans attendre, je plongeai sur un mamelon épais pour le gober. Je suçai la longue tétine pour la faire geindre.
– Mmmmmnnnn… Oui !… Encore !… Plus fort !
Je pinçai le bout entre mes lèvres, le mordillai à petits coups de dents. En même temps, je caressai ses hanches. Le soyeux de sa peau restait un enchantement.
– Vous croyez que je mérite d’être encore punie, monsieur ?
Délaissant son nichon, je me perdis un instant dans ses prunelles. Une fièvre singulière les faisait briller.
– C’est sûr !
Le ravissement se dessina sur ses traits.
– Ah oui ? Et… qu’est-ce que vous me feriez ?
Je ne la connaissais pas assez pour deviner vers quoi s’orientaient ses fantasmes les plus extrêmes. Une chose restait certaine : je n’allais pas pouvoir continuer longtemps ainsi. J’étais à deux doigts de gicler.
Je devais reprendre le contrôle pour pouvoir tenir encore un peu.
– Ce que je te ferais ?
– Oui !
Je l’attrapai sous les aisselles alors que j’étais bien en elle et je me levai. Immédiatement, elle enserra mes hanches de ses cuisses souples.
– Je te traiterai comme tu le mérites !
– Vous me fouetteriez, monsieur ?
Ses mains s’accrochèrent à ma nuque. Elle n’était pas très lourde et je n’avais aucune peine à la soutenir.
– Tu peux en être sûre !
C’était ce qu’elle voulait entendre. Son air faussement scandalisé n’était pas crédible une seconde.
– Vous n’avez pas le droit !
– C’est toi qui n’auras plus aucun droit avec moi !
Mmmmmmnnnnn !
Elle s’égarait dans sa libido aussi cérébrale que charnelle. Je m’agenouillai, étant toujours profondément enfoncé dans sa chatte… Puis, je l’allongeai sur le dos, à même le tapis.
– Je serai comme une esclave, c’est ça ?
– Exactement ! Mon esclave sexuelle !
J’étais au-dessus. Je la dominais. Elle s’offrait en m’enlaçant. Son vagin pulsait autour de mon membre. Elle ne cessait de lubrifier malgré son récent orgasme.
– Mmmmmmrrrhhh… Et… qu’est-ce que… vous m’obligeriez à faire ?
Elle attendait quelque chose, je le sentais. Peut-être rien de précis, mais forcément de très fort. Mon intuition me soufflait que je devrais me montrer plus odieux.
– Toutes sortes de choses… Tu n’es qu’une petite chienne en chaleur !
– Oui, c’est vrai…
– Une petite pute ! Alors, je t’offrirai à plusieurs hommes… Des amis à moi !
Elle inspira une goulée d’air qui resta bloquée dans ses poumons. Je tenais quelque chose.
– Plusieurs en… en même temps, monsieur ?
– Oui. Tu nous inviteras ici, chez toi… Je t’exhiberai à eux… Tu devras tout leur montrer… Tes trous de vicieuse !
– Mmmmmmnnn… Non ! J’aurai trop honte !
À mon tour de lui imposer mon rythme. Plus lent, plus profond. Quel délice, surtout avec ses chevilles croisées sur mes reins !
– J’espère bien ! Ce sera très amusant de t’obliger à nous servir toute nue !
– Et… ils auront le droit de… je veux dire : vous… vous les laisserez me toucher, monsieur ?
Elle caressait maintenant mes épaules et mes bras avec sensualité, s’offrant à ma pénétration.
– Ils pourront te peloter et te tripoter autant qu’ils auront envie !
– Ooohhhmmmmmm… Et vous les laisserez me baiser ?
Nos nez se frôlaient. Inès paraissait extasiée par ce que je lui racontais. Elle devait se faire un cinéma dans sa tête. Je lui répondis en gardant une forme de logique que je pensais lui plaire :
– Seulement par la bouche et le cul !
Elle ne lâchait plus mon regard.
– Pourquoi ?
– Une esclave doit donner du plaisir à ses maîtres, mais elle n’a pas le droit de jouir. Tu n’es pas d’accord ?
– Pe… peut-être, oui… Mais… Vous… vous ne me laisserez plus jamais jouir… monsieur ?
Perdue dans sa rêverie, elle me fixait sans vraiment me voir. Mais elle m’écoutait. Très attentivement.
– Si, bien sûr… De manière humiliante…
– Ah oui ?… Comment ?
J’accélérais mes coups de reins, petit à petit.
– Tu devras te masturber devant des hommes qui te regardent… Avec tes doigts ou avec ce que je te donnerai…
Elle rougit soudain avec une violence incroyable.
– Je… je ne pourrai jamais faire ça…
– Bien sûr, que tu pourras ! Tu n’auras pas le choix ! Tu seras une esclave ! Tu seras punie sévèrement jusqu’à ce que tu obéisses !
Mmmmmnnnnnooooohh…
Ses jambes se resserrèrent autour de ma taille. Ses ongles me griffèrent les épaules. Elle déposa plusieurs baisers sur mes lèvres.
– Et souvent, je te garderai pour moi…
– Pourquoi ? Qu’est-ce que vous me ferez ?
– Je te l’ai déjà dit. Je t’attacherai à poil dans un lit et je jouerai avec ton corps comme j’en ai envie. Tu ne pourras rien faire pour te défendre !
Oooohhmmmnnnnnn…
Ses jolis sourcils se froncèrent. Elle approchait d’un nouvel orgasme. Moi aussi, je n’étais plus très loin.
– Ça durera des heures !
Mmmmnnnnrrrrrr…
– Je me servirai de toi comme d’une poupée gonflable pour vider mes couilles !
– Oooohhhh, ouuuuuuui !
– Plusieurs fois !
Brusquement, elle pressa sa bouche contre la mienne pour m’embrasser. Nos langues se mélangèrent encore une fois, furieusement. Quand ses doigts s’enfoncèrent dans ma peau, j’éjaculai, jouissant en même temps qu’elle.
Je me rhabillai après cet exploit. J’étais vidé, mais satisfait. Inès restait lovée sur son tapis, plongée dans une sorte de béatitude.
Quelle beauté, tout de même ! Et quelle vicieuse ! Finalement, elle se rapprochait des clichés que je me faisais des bourgeoises. Elles jouaient les inaccessibles et les femmes froides… Et derrière le vernis des apparences, elles se révélaient être de véritables chiennes.
Une fois ma combinaison de faux livreur enfilée et mes chaussures aux pieds, je récupérai mon Beretta et me dirigeai vers la sortie en lâchant :
– Adieu !
Cela la tira de son état comateux.
– Attendez ! Vous partez ?
Elle se releva sans chercher à cacher ses parties intimes. Mon sperme ruisselait sur l’intérieur de ses belles cuisses pâles.
– Oui.
– Mais je ne sais même pas qui vous êtes !
– Tant mieux !… Allez, ciao !
Encore deux pas, et elle m’interpella de nouveau :
– Non ! S’il vous plait !… Attendez ! Donnez-moi au moins votre numéro de téléphone !
Elle ne manquait pas d’audace. Cela avait son charme, je devais le reconnaître.
– Pour quoi faire ?
Elle se tenait devant moi, juste vêtue de ses bas noirs qui n’avaient même pas été filés. Les joues en feu, elle m’avoua :
– Écoutez… Je… Vous êtes le genre d’homme qui me plait… Je… je voudrais qu’on puisse se revoir et… et recommencer… Vous voyez ce que je veux dire ?
– Ouais… Pas intéressé, désolé.
Ça devait tourner à toute vitesse dans son cerveau. Elle ne savait pas qui j’étais ni la véritable raison de tout ce qui venait d’arriver. Et même si ma queue gonflait à nouveau devant son corps dénudé, je n’avais aucune intention de poursuivre cette relation.
– Je vous paierai !
L’argument de l’argent, maintenant ? Je devais vraiment lui avoir fait un effet dingue !
– Eh ! Je suis pas une pute, okay ? On m’achète pas !
– Pardon ! Je ne voulais pas dire ça !… Écoutez, je sais que ça vous a plu, à vous aussi… Alors, on pourrait…
– Tais-toi ! C’est toi qui écoutes ! On ne se reverra plus jamais ! Compris ?
– S’il vous plait…
Elle en pleurait presque !
– Tu pourras toujours te branler en te rappelant cette après-midi… et à tout ce que tu aurais pu avoir !
Cette fois, je tournai les talons pour de bon et sortis de la superbe maison. Je venais de venger Mike. Et encore mieux que je ne l’avais espéré !
Bright Gémini
Cette histoire nous a gentiment été offerte par Bright Gémini, pour plus d’histoire rdv sur son site https://www.bright-gemini.com/