Préambule
Dans de précédents articles, nous avons pu évoquer deux concepts fréquemment utilisés par de véritables femmes dominantes pour obtenir une amélioration du psychisme de leurs sujets soumis : L’isolement et l’interrogatoire.
Nous avons pu voir ainsi que ces mesures ne s’apparentent pas à des sanctions mais à une manière de vivre permettent avant tout d’obtenir une meilleure docilité du sujet soumis. Nous allons développer maintenant deux mesures également très classiques permettant pour la première de faire comprendre au sujet qu’il n’a plus aucune autorité sur rien, la seconde l’habituer progressivement à des variations fréquentes de rythme de travail pour mesurer cette fois son degré d’acceptation et d’adaptation et vérifier qu’aucune révolte n’a lieu face aux ordres qu’il reçoit. Des outils avant tout psychologiques permettant de mesurer l’évolution et la transformation comportementale du sujet sur la durée. Il sera bon de tenir à jour une chronologie d’évènements faisant apparaitre les périodes, les tests, les punitions, le comportement, l’évolution de la souplesse, l’attitude générale sur plusieurs semaines.
Contexte
Les privations de sorties
On distinguera deux catégories : les sorties en ville pour accompagner la dominante et les sorties familiales programmées et donc les « sorties libres ».
Les sorties en ville
En dehors des sorties utilitaires, en particulier celles étant destinées à accompagner la dominante dans un centre commercial afin de porter les sacs de provisions, le soumis pour une période donnée peut se voir « interdit de sortie ». Là aussi, la privation de sortie ne sera aucunement considérée comme une sanction. Elle interviendra à tout moment sans aucune justification. C’est ce que les dominatrices nomment « le bouclage domestique ». Le soumis esclave est ainsi isolé du monde extérieur pour deux ou trois mois.
Prenons un exemple imagé :
« A genoux ! J’ai décidé de te boucler ici pour trois mois avec privation complète de sorties. Je n’ai pas d’explications à te donner tu le sais. Plus aucune sortie en ma compagnie, plus de promenades, plus de visites chez mes amies en ta présence. La mesure débute à compter de demain. Ton planning de travail va en conséquence subir des modifications importantes car il n’est pas question que tu restes les bras croisés à attendre mon retour lorsque je suis à l’extérieure. Nous maintenons les sorties utilitaires une fois par semaine pour le portage des paquets au centre commercial et c’est largement suffisant. Seule exception le mercredi 18 après midi ou nous devons aller chez la tatoueuse pour des compléments à faire sur tes pieds. Cette mesure va favoriser chez toi une meilleure concentration sur les travaux domestiques. T’offrant ainsi du temps supplémentaire pour que tes prestations soient encore meilleures, je serai plus exigeante sur la qualité lors des contrôles et je suis certaine que tu l’as compris, je ne laisserai rien passer. Tu vas pouvoir travailler du matin au soir et du lundi au dimanche au service de ta Maîtresse avec des charges de travail importantes car ton rôle essentiel est d’être ma bonniche. Cela va améliorer ta souplesse et ton obéissance j’en suis certaine. »
Les sorties familiales
Elles ne sont pas considérées comme prioritaires et cela sera annoncé au tout début de l’arrivée du soumis chez la dominante. Ainsi, chaque demande d’autorisation de sortie familiale se trouve la plupart du temps liée à un écrit un mois avant la date prévue sauf absence suite à un décès. L’autorisation pouvant être accordée ou non. Des horaires précis d’absence doivent être indiqués sur la demande. Une demande adressée avec du retard ou avec une trop grande avance est systématiquement rejetée.
Exemple :
« Viens ici !!! Tu es en autorisation de sortie familiale samedi il me semble ?
– Oui Maîtresse.
– J’ai décidé de l’annuler, tu préviendras tes enfants en ma présence ce soir. Tu leur expliqueras que c’est pour des motifs impérieux. De plus tu as oublié d’indiquer des horaires sur ta demande d’autorisation pour absence familiale. Ne fais pas l’étonné. Dans le contrat d’appartenance que tu as signé il est bien stipulé que ta dominante peut annuler une autorisation de sortie familiale selon ce qu’elle estime nécessaire et sans justification particulière. Je n’ai donc aucun motif à invoquer et je te dirige à ma guise tu le sais. Il en est ainsi depuis le début de ton dressage. Je te prépare un planning de corvées pour samedi et tu là boucles. Tu sais ce que pourrait te couter la moindre révolte ou attitude de mécontentement, donc allez ! Au travail et tu vas marcher au pas comme si de rien n’était, n’est ce pas !!
– Oui Maîtresse!«
Le Rythme de travail
Chaque dominante décide du rendement qu’elle escompte obtenir de son soumis- esclave. Lorsque qu’une Maîtresse ajoute à une sanction une modification à la hausse du rythme de travail cela n’est pas à considérer comme une double peine. Nous allons voir dans cette démonstration et dans nos exemples que la dominante est sans cesse contrainte de vérifier la progression du soumis vers une obéissance totale. Si le soumis est passible d’une punition et si la Maîtresse y ajoute une période de travail à amplitude forte et rythme accéléré cela lui permet de vérifier que le soumis ne se révolte pas et qu’il accepte tête basse et sans broncher la mesure. Nous allons évoquer plusieurs exemples.
- a) Modification du rythme ou de la charge
- b) Modification du rythme ou de la charge en parallèle d’une punition
- c) Test d’accélération du rythme sans motif
- d) Test de travail accéléré avec variation permanente des travaux
Exemple A et B :
« J’ai décidé qu’à compter du prochain planning et pour un mois complet incluant le samedi et le dimanche tu devras débuter tes corvées une heure plus tôt et les terminer deux heures plus tard car ta charge de travail va être considérablement augmentée et cela sans interruption ni pause le midi. Tu t’alimenteras à mon signal et sans dépasser un délai de 5 minutes. C’est un test pour voir ta résistance et ton niveau d’obéissance. Maintenant tu reprends ton travail et en silence, et pas un souffle ! «
Dans le cas b, où une il y a modification du rythme ou de la charge en parallèle d’une punition, il est nécessaire de bien expliquer au sujet que ce n’est pas lié, mais seulement pour tester son obéissance. Cette pratique est courante pour un soumis en dressage.
Exemple C :
« A genoux, mains sur la tête ! J’ai décidé de faire un nouveau test et de recalibrer les durées accordées pour tes corvées, tu vas donc devoir travailler plus vite et mieux car j’augmente aussi le nombre de mes contrôles portant sur la qualité de ton travail. C’est un test que je fais sur trois mois pour que tu puisses t’améliorer et non une mesure disciplinaire. En revanche tu seras systématiquement sanctionné pour chaque dépassement de durée et très durement car c’est nécessaire pour que tu t’améliores. Tu vas être encore mieux encadré, ce changement de rythme va être bénéfique je pense. Pour un bon entrainement j’ajoute une interdiction totale de sortie pendant 3 semaines, tu es bloqué ici et aux corvées. Maintenant au travail et crois moi je vais te faire transpirer en augmentant bien la cadence, tu vas travailler au pas de gymnastique !!! Les corvées vont s’enchainer à longueur de journée mais je n’hypothèquerai pas tes quatre heures de sport sous commandement. Debout et maintenant tu files continuer le repassage dans le calme, sans un mot et dans la joie »
Le plus déstabilisant semble être la désorganisation du planning avec passage d’une corvée à une autre avec chronomètre, le tout en rythme accéléré et sous contrôle de la dominante toute la journée. C’est un test capital permettant de mesurer de taux d’acceptation du soumis- esclave totalement déstabilisé. La Maîtresse sera particulièrement attentive à ce qu’aucun signe de mauvaise humeur n’apparaisse.
Exemple D :
« Tu arrêtes immédiatement le nettoyage du sol dans les WC et tu files nettoyer la salle de bains ».
Au bout de 5 minutes : « Stop ! va chercher l’aspirateur et tu commences à aspirer l’entrée. Plus vite !! »
Au bout de 7 minutes : « Stop ! tu retournes terminer les WC tu reprendras l’aspirateur plus tard quand j’en donnerai l’ordre »
puis après 5 minutes : « Tu descends vite au garage me chercher l’eau »
puis après 2 minutes : « Tu vas faire mon lit et tu enfiles tes baskets pour être plus à l’aise dans tes déplacements »
puis : « Tu arrêtes et tu retournes terminer les WC »
puis : « Tu files au garage pour ranger mon armoire à chaussures »
puis : « Tu remontes terminer mon lit, plus vite j’ai dit !!! »