Transformation et féminisation : paroles de dominas


Détesté par certaines, recherché par d’autres, ce concept de féminisation fait débat. En effet, le principal argument de ses adversaires consiste à proclamer que la féminisation est une injure faite à la femme. Pour d’autres, la féminisation d’un soumis esclave est une opportunité supplémentaire pour le rabaisser.

Nous sommes allés interroger un certain nombre de femmes dominantes sur le sujet. Les réponses sont variées et l’on note que beaucoup d’hommes sont volontaires et dans l’acceptation pour se laisser féminiser par leur Maîtresse.

Patricia, 48 ans – Paris – dominatrice confirmée depuis 5 ans.

Je m’empresse de dire que je ne suis pas une professionnelle. J’ai en charge depuis deux ans un soumis-esclave d’une soixantaine d’années qui est devenu mon compagnon en titre. J’ai fait sa connaissance sur bdsmsutra. Maintenant parfaitement dressé selon mes critères nous pensons faire un mariage gynarchique. Je lui ai imposé une dose de féminisation dans mes pratiques. Ainsi, j’ai remplacé ses slips par des culottes féminines qu’il doit porter sous son costume pour se rendre au travail et aussi lorsque nous sortons. Il s’y est parfaitement habitué et je n’hésite pas à choisir des modèles très féminins et de qualité. Il n’est pas autorisé à porter autre chose sauf si examens médicaux. A la maison il est systématiquement nu avec juste un tablier blanc de service, son collier, sa laisse et sa cage en métal. J’ai remplacé ses chaussettes par des mi-bas mousse. Discipline stricte et nous sommes très heureux.

Dominique – Limoges- 50 ans – dominatrice en couple

J’ai eu beaucoup de mal à imposer la féminisation dans mon couple. Mon mari que j’ai épousé il y a deux ans, soumis dans l’âme est plus âgé et en retraite ce qui représente pour moi un énorme plus. Devenu mon domestique, homme de ménage et corvéable, j’ai pu après un certain nombre de conflits dont je suis sortie gagnante lui imposer de façon systématique le port de bas et collants à la maison. Je lui ai acheté une collection de culottes très sexy auxquelles ils s’habitue bien maintenant. Parfaitement et régulièrement épilé et sous cage de chasteté il est maintenant prêt pour d’autres étapes. Depuis six mois, je l’oblige également à porter des sandales de marque allemande en bois avec picots en caoutchouc et à petits talons, identiques aux miennes. Il doit aussi veiller maintenant à un parfait vernissage de ses ongles de pieds. J’impose également des chaussures à semelles compensées pour l’habituer. Je compte franchir très vite de nouvelles étapes. Tout est maintenant rentré dans la normalité pour nous deux dans la discipline et l’ordre.

Eléonore – Montreuil – 32 ans – femme dominante

J’ai plusieurs amis avec lesquels je partage ma passion de la domination. Chacun d’eux sait que je suis totalement hostile à la féminisation de mes soumis. Mes mâles que je place au rang d’animaux ne doivent jamais accéder à l’élégance et à la beauté féminine. C’est inconciliable.

Martine – Nantes – 50 ans – dominatrice depuis 20 ans

Mon soumis actuel n’est jamais féminisé sauf lorsque j’organise une petite fête. Il est alors en général déguisé en serveuse et bien pomponnée. Je lui impose en revanche assez souvent de porter ses escarpins pendant plusieurs jours pour parfaire son training à la marche en talons hauts. Il s’adapte et ne se plaint pas.

Juliette – Marseille – 30 ans – jeune dominatrice

Mon mari est en permanence féminisé à la maison. Lorsqu’il rentre du travail, sa journée se termine avant la mienne, il sait qu’avant de se consacrer aux taches domestiques il doit aller se doucher et s’habiller en « femme de service » quelle que soit ses préoccupations. C’est automatique. Nos amis sont au courant ce qui parfois place mon mari dans de drôles de situations. Nu, culotte fantaisie, bas ou collant, jolie paire de baskets, c’est sa tenue obligatoire à la maison. Cette situation correspond totalement à son mental et il sait que les choses pourraient évoluer si je le désire avec une accentuation de sa féminisation. Cela m’amuse beaucoup car je sais qu’il n’aura pas le choix si je décide d’avancer dans cette direction. Mon but ultime pour sa sexualité étant de le mettre en rapport avec un soumis mâle « entreprenant ». Pour information, ma sexualité est très épanouie à l’extérieur de notre couple.

Sophie – Paris – 45 ans – dominatrice

Mon compagnon est soumis-esclave à tendance masochiste. J’ai mis en place sa féminisation au tout début de notre relation il y a 3 ans lorsque j’ai compris au bout de quelques semaines qu’il était prêt à tout pour m’obéir. Je n’ai eu aucune difficulté jusqu’à présent. C’est un homme très obéissant, très souple et qui me considère comme sa reine. Plus je suis stricte, plus il est heureux de me servir, c’est donc moi qui décide de tout au foyer et il rampe comme un ver de terre. La discipline est permanente et intense dans notre couple. Soirées et week-end il est totalement vêtu selon mes désirs, j’affectionne en particulier de le voir portant des jupes très courtes que j’ai fait confectionner pour lui, des bas fantaisie et des ballerines. Il est bien entendu porteur d’une cage de chasteté. J’ai décidé de lui faire porter de jolies parures et il s’adapte très bien à tout ce qui me passe par la tête. Il sait qu’il est complètement cocu mais n’en parle jamais tant il est soumis à sa Maîtresse.

Monique – Lyon- 50 ans – femme dominante

J’ai toujours refusé de féminiser mes soumis. Raison numéro 1 : beaucoup recherchent cela car il sont presque tous vicieux. Raison numéro 2 : c’est un affront pour la femme. La tenue pour mon soumis actuel est la suivante : nu , collier large en cuir, cage métal avec un string cache sexe blanc. Aucune autre fantaisie.

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